Bogotá,
C´est ce qu´ont annoncé, lors d´une conférence de presse dans cette capitale, la présidente de la JEP, Patricia Linares, et le président de la Section de Révision de cette instance, Jesus Angel Bobadilla.
Selon les déclarations de Bobadilla, il a été décidé à l´unanimité de reconnaitre la demande de garantie présentée par la défense de Santrich.
Le Tribunal Spécial de Paix a expliqué que ne lui avaient toujours pas été fournies les pièces apportées à l´encontre du membre de la direction de la FARC.
Santrich a été arrêté le 9 avril dernier à la demande de la justice étasunienne qui l´accuse de narcotrafic et demande son extradition.
La JEP a exigé au Procureur Général de Colombie de lui apporter dans un délai de cinq jours les informations sollicitées depuis maintenant plus d´un mois, prétendues preuves qui sont mises en avant pour maintenir l´ex-chef guérillero en détention.
La chancellerie locale a également été notifiée de cette décision pour qu´elle en informe le gouvernement des États-Unis dans les jours qui suivent.
Pour la FARC, Santrich est innocent et son arrestation répond à un montage juridique, un acte de persécution contre l´un des principaux leaders du parti, et représente un coup de l´extrême-droite porté à la paix dans ce pays.
SeuxisPaucias Hernandez Solarte (JesusSantrich étant son nom de combattant) a été transporté jeudi dernier à la fondation religieuse Caminos de Libertad dans le cadre d´un geste humanitaire de l´Épiscopat de Colombie, et ce compte tenu de son état de santé critique dû à une grève de la faim prolongée.
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