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Forte inquiétude à l’ONU en raison du nombre élevé de blessés palestiniens

Nations Unies, 23 mai (Prensa Latina) Le nombre de blessés causés par la répression d’Israël contre les manifestants palestiniens à Gaza avoisine le chiffre relevé lors de la crise de 2014: environ 12 mille personnes, ce qui cause de fortes inquiétudes à l’ONU.

En 2014, il fallut 50 jours pour atteindre ce nombre de blessés alors que, maintenant, nous y sommes arrivés en moins d’un mois, a averti l’Organisation Mondiale pour la Santé.

Selon le directeur des programmes de santé de l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés Palestiniens(Unrwa), Akihiro Seita, sept mille de ces blessés ont été admis dans les hôpitaux de Gaza. La moitié d’entre eux présentaient des blessures par balle.

D’autre part, dans un communiqué diffusé à Genève ce mardi, il signale que les maladies non transmissibles, comme le diabète, l’hypertension et le cancer sont le principal problème de santé des réfugiés palestiniens.

Cette situation est due en grande partie à la pauvreté, a-t-il déclaré et il a fourni des détails sur la difficulté que doivent affronter quotidiennement les palestiniens pour se nourrir.

La nourriture la plus facile à obtenir -et la seule, parmi les produits de base- est le pain, car il nereste plus aucun autre aliment disponible de nos jours. Le reste est constitué de glucides qui sont la cause d’un fort taux d’obésité, a précisé Seita.

En effet, a-t-il poursuivi, la principale tâche de l’Unrwa lors des premières années fut de pourvoir de la nourriture et un endroit où loger. Ensuite, dans les années 1970-1990, elle concentra ses efforts sur l’assistance à la mère et à l’enfant et, ces dernières années, elle s’est occupée principalement des maladies non transmissibles.

Il a également souligné les difficultés financières que rencontre l’Unrwa à la suite de la suspension de fonds de la part des Etats-Unis.

Malgré l’aide de 200 millions de dollars fournie par divers autres pays, le déficit actuel atteint encore 246 millions.

« En ce moment, à Gaza, les cours scolaires de l’été prochain risquent de souffrir de cette situation, ainsi que la situation sanitaire et l’assistance alimentaire à plus d’un million de personnes ».

La santé publique court également de réels dangers si l’Unrwa n’est plus en mesure d’assurer la campagne de vaccination de cette année.

Après que le président des Etats-Unis, Donald Trump, ait décidé  unilatéralement, à la fin de 2017, de nommer Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y transférer son ambassade, la tension dans la région est encore montée d’un cran.

La situation a empiré davantage à partir du 30 mars, date à laquelle ont commencé les manifestations de la Grande Marche du Retour. En cette occasion, la répression d’Israël contre des manifestants pacifiques a provoqué la mort de plus de 60 palestiniens, parmi lesquels des enfants, et a laissé derrière elle des milliers de blessés.

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