Caracas, 23 mai (Prensa Latina) Le parti d’opposition « Comité d’Organisation Politique Electorale Indépendante » (Copei) a aujourd’hui condamné les nouvelles mesures coercitives imposées par le gouvernement des Etats-Unis contre le Venezuela à la suite de la réélection du président Nicolas Maduro.
Les sanctions contre l’économie nationale affectent le peuple vénézuélien dans sa totalité, et non seulement l’Exécutif, a affirmé lors d’une conférence de presse Pedro Pablo Fernandez, le dirigeant du Copei.
A la suite de la victoire électorale de Nicolas Maduro, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a signé un ordre exécutoire par lequel il interdit tout citoyen, entreprise ou institution américains de faire l’acquisition de bons de la dette, d’actifs ou de biens appartenant au gouvernement vénézuélien, y compris les investissements provenant de Petroleos de Venezuela.
Lors des élections, le Copei a soutenu la candidature d’Henri Falcon, comme l’ont fait deux autres partis: Avancée Progressiste et Mouvement vers le Socialisme.
Avant même leur publication, Falcon avait déjà refusé de reconnaitre les résultats de l’élection, alors qu’il était arrivé en seconde place pour le poste de Président de la République avec un million 925 mille 239 votes.
Le dirigeant de la Copei a déclaré que « l’attitude mesquine et individualiste de certains secteurs de la droite a contribué à l’abstention des militants d’opposition lors des élections de dimanche dernier » dans lesquelles Maduro s’est imposé avec six millions 233 mille 838 électeurs.
Fernandez a insisté sur le fait que les intérêts personnels ont primé au moment de définir une stratégie commune avant de déclarer que l’attitude abstentionniste promue par certains partis d’opposition a « détruit la majorité qu’elle avait recueillie » en 2015, quand ce secteur politique avait remporté les élections parlementaires.
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