Washington,
Cependant, Uribe, pendant la durée de son mandat, fut l’un des principaux alliés des Etats-Unis et extrada vers ce pays plusieurs personnes soupçonnées de trafic de stupéfiants. Il contribua également aux programmes d’élimination de la production de la feuille de coca en Colombie par la vaporisation à grande échelle de substances chimiques.
Ces informations ont été obtenues et publiées par l’organisation Archives de la Sécurité Nationale, une association à but non lucratif, au moment où Ivan Duque, le candidat choisi par Uribe dans son parti, le Centre Démocratique, est en tête des sondages pour les élections de dimanche en Colombie.
Duque avait des relations avec les cartels de la drogue en Colombie, selon des informations qui décrivent des réunions de 1992 et 1995 entre Uribe et des fonctionnaires étatsuniens.
Ces informations sont confirmées par d’autres informations fournies par des personnalités colombiennes qui le connaissaient bien et qui affirment que le Parti Libéral, l’organisation politique dans laquelle Uribe militait, faisait affaire avec les principaux cartels de la drogue, y compris avec le célèbre Pedro Escobar.
Une note déclassifiée de l’Agence de Renseignement de la Défense (DIA, en anglais), place Uribe parmi les 100 principaux narcotrafiquants de Colombie et assure qu’il était l’ami personnel d’Escobar, lequel fut tué en 1993 lors d’un accrochage avec la police après son évasion de la prison où il était enfermé depuis 1991.
Dans une vidéo diffusée dans les réseaux sociaux,Uribe a nié ces allégations qu’il qualifie de fausses informations « colportées en période électorale et sans aucun type de preuve ».
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