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Plus de la moitié des irlandais demande la légalisation de l’avortement

Dublin, 28 mai (Prensa Latina) 66,4 pour cent de la population irlandaise est en faveur de la légalisation de l’avortement et de la réforme des statuts actuellement en vigueur, a annoncé le comité électoral en rendant publics les résultats définitifs du référendum de vendredi.

Après un dernier décompte des votes, les autorités ont informé que seulement 33,6 pour cent des irlandais sont opposés  à l’élimination du Huitième Amendement à la Constitution, approuvé en 1983.

Cet Amendement reconnait le droit à la vie du fétus et le considère égal à celui de la mère qui le porte, ce qui implique l’interdiction de l’avortement dans la majorité des cas.

Un modification datant de 2013 permet l’interruption de la grossesse dans des circonstances exceptionnelles et prévoit des condamnations allant jusqu’à 14 années de prison pour les femmes ou les professionnelles qui le réaliseraient de manière illégale.

Selon les médias irlandais, le niveau de participation de la consultation a atteint les 64,1 pour cent, le plus élevé pour ce type de consultation depuis 1996.

Plus de trois millions de citoyens ont été convoqués au vote. Sur les deux millions 154 mille bulletins valides enregistrés, un million 430 mille expriment leur accord avec la réforme constitutionnelle.

Dans ses déclarations à la presse, le premier ministre, Leo Varadkar, a signalé que ce soutien élevé à la campagne du Oui représente « le point culminant »d’une révolution silencieuse qui s’est opérée dans le pays pendant ces 10 ou 20 dernières années.

Ce résultat montre aussi l’union du pays devant un problème qui l’a divisé pendant des dizaines d’années et le désir des citoyens de pouvoir compter sur une Constitution moderne qui garantisse le respect du droit des femmes et reflète la confiance que la société leur porte, a affirmé ce président de 39 ans, médecin de profession.

De plus, a-t-il indiqué, cette réforme sera traitée le plus rapidement possible par le parlement et entrera en vigueur à la fin de cette année.

Le projet de changement proposé par le gouvernement autorise l’avortement pour toute les femmes dans les premières 12 semaines de gestation  et jusqu’à 24 si la vie de la future mère est en danger ou si l’on détermine que le fœtus ne pourra pas survivre en dehors du corps de la mère.

En raison des normes actuellement en vigueur, chaque année, plus de trois mille irlandaises se voient obligées à se rendre à l’étranger pour demander un avortement et deux mille autres ont recours à d’autres méthodes, avec tous les risques sérieux que cela implique.

peo/lma/gas

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