Washington, 28 (Prensa Latina) Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a reçu à la Maison Blanche son compatriote Joshua Holt, peu après son arrivée à Washington en provenance du Venezuela où il a été détenu pendant presque deux ans.
La libération de Holt, qui est rentré dans son pays en compagnie de son épouse, Tamara BelenCareno, et du sénateur Bob Corker, membre du Comité des Relations Extérieures du Sénat nord-américain, a été qualifié par Caracas de geste favorable au dialogue entre les deux pays.
Trump, a rappelé que durant son Gouvernement -initié le 20 janvier 2017- 27 citoyens nord-américains détenus à l’étranger ont été libérés grâce à divers législateurs impliqués dans ce type d’intervention.
Il a également aussi mentionné les trois prisonniers libérés récemment par la République Démocratique Populaire de Corée et a assuré que son administration fait le nécessaire pour organiser le sommet tant attendu avec le chef de ce pays, Kim Jong-un, sommet qui a été annulé il y a deux jours.
Beaucoup de gens sont au travail sur ce projet et nous progressons normalement. Le 12 juin, à Singapour, reste toujours une date valable, ça n’a pas changé, nous verrons bien ce qu’il se passe, a-t-il déclaré.
Je suis très touché par les remerciements de Holt, de l’état d’Utah, et de plusieurs membres la Chambre Ovale.
Sa maman, Laurie Holt, a également remercié le président du Venezuela, Nicolas Maduro, « d’avoir libéré Holt et de lui avoir permis de rentrer à la maison ».
Le ministre vénézuélien de la Communication et de l’Information, Jorge Rodriguez, a précisé dans une conférence de presse donnée ce samedique Holt et son épouse se trouvaient confinés et poursuivis pour délits d’espionnage, d’encouragement à la violence et » pour être à l’origine d’activités contraires à l’ordre constitutionnel ».
Il a indiqué que Maduro a eu des réunions pendant plusieurs mois avec des représentants et des sénateurs du Congrès des Etats-Unis pendant lesquelles a été discutée la demande de libération des deux personnes concernées.
Selon Rodriguez, cette décision est en accord avec la première série de mesures annoncées par le président dans son discours à l’Assemblée Nationale Constituante, c’est-à-dire de consolider la paix et la réconciliation nationale et de continuer à favoriser des relations diplomatiques basées sur le respect réciproque.
La libération du couple, accordée par le pouvoir judiciaire à la demande du chef de l’Etat et de l’organisation plénipotentiaire, a également pour objectif la recherche de moyens d’éviter les agressions.
Rodriguez a confirmé la volonté du Gouvernement bolivarien d’encourager le dialogue et la concorde entre les vénézuéliens et entre les autres pays du monde, avec toujours le même préalable: le respect de l’indépendance, de la souveraineté et del’ordre constitutionnel.
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