Mexico, 29 mai (Prensa Latina) Au cours de l’actuelle campagne électorale au Mexique, plus de 100 personnages politiques ont déjà été assassinés, selon le dernier relevé du département d’analyse des risques de sécurité de la compagnie Etellekt.
D’après cette source, l’augmentation des homicides par rapport aux élections de 2015 est de 385,71 pour cent.
Parmi les assassinats commis à ce jour, 37 victimes étaient des pré-candidats ou des candidats à des postes dans des quartiers populaires lors des élections qui se dérouleront le 1er juillet.
112 personnes ont reçu des menaces dont 60 étaient des aspirants à un poste politique et 16 étaient des pré-candidats.
Etellekt ajoute que « pendant cette même période, 357 agressions ont été commises contre des personnes politiques et des candidats ».
72 pour cent de ces agressions concernent des représentants de l’opposition ; plus précisément, des personnes opposées aux partis gouvernant l’État dans lequel elles se sont produites.
Etellekt souligne aussi le fait que, dans la période allant du 8 au 26 mai, 52 attaques ont été enregistrées, la majorité d’entre elles contre des membres du Mouvement de Régénération Nationale (Morena), dont le candidat présidentiel, Andrés Manuel Lopez Obrador, est en tête des intentions de vote.
La région du Pacifique, et les états de Guerrero, Oaxaca, Jalisco, Michoacan, Colima et Nayarit, avec 50 personnes politiques assassinés sont les régions à plus haut risque.
67 pour cent des exécutions ont été commises par des commandos armés et 83 d’entre elles sont caractéristiques du crime organisé.
Dans le même temps, le secrétariat du Gouvernement fournit une protection rapprochée à 30 candidats (certains, présidentiables ; d’autres postulant à la députation ou même à un poste de maire). Cette protection a été accordée après demande des intéressés, inquiets pour leur vie dans un tel climat de violence et d’insécurité.
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