Managua,
Pourquoi nous acharnons-nous dans cette destruction et dans ces attaques contre les familles du Nicaragua? Pourquoi ne respectons-nous pas les accords de la commission? demande la vice-présidente Rosario Murillo, en rappelant que les agressions et les blocages de route se poursuivent dans le pays.
La vice-présidente s’est lamentée des incendies et des saccages de biens publics et privés qui ont causé des pertes économiques considérables dans la ville de Massaya, à l’ouest du pays.
Elle a également fait un appel pour que les nicaraguayens travaillent ensemble pour le bien du Nicaragua et » s’engagent de tout coeur dans un dialogue réel capable de concrétiser les propositions qui en émanent ».
La veille, la commission mixte, composée de représentants du gouvernement et de membres de l’Alliance Civique pour la Justice et la Démocratie (qui est le nom que l’opposition se donne) a manifesté sa volonté de renouer le dialogue national afin de surmonter la crise sociopolitique que traverse le pays.
Elle a exhorté la presse à ne plus faire circuler de fausses informations, ni attiser la violence; de son côté, l’alliance a réaffirmé son engagement à reprendre ses efforts de dialogue et à diffuser un message appelant les responsables des blocage à faire preuve d’une plus grande flexibilité.
L’escalade de la violence a explosé le 18 avril dernier à l’occasion des réformes de la sécurité sociale proposées par le gouvernement. Par la suite, ces réformes ont été retirées mais les protestations ont continué et d’autres revendications politiques sont apparues.
D’après les observateurs, la situation a servi de prétexte à lancer un plan dirigé de l’extérieur afin de déstabiliser le pays et de renverser le gouvernement sandiniste.
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