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Le socialiste Pedro Sanchez devient le nouveau président du Gouvernement espagnol

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Madrid, 1er juin (Prensa Latina) Le secrétaire général du Parti Socialiste (PSOE) est aujourd’hui devenu le nouveau président du Gouvernement d’Espagne après la destitution du conservateur Mariano Rajoy par la Chambre des Députés.

Rajoy, dont le second mandat a débuté en 2016, a été déposé par la Chambre basse qui, par une écrasante majorité, 180 sur 350 députés, a approuvé une motion de censure à son encontre déposée à la suite des multiples scandales de corruption touchant sa formation, le PartidoPopular (PP).

Ces problèmes de corruption, joints à sa mauvaise gestion du conflit sécessionniste en Catalogne ont précipité la chute de cet homme politique de 63 ans qui, en 2011, parvint à se hisser pour la première fois à la présidence du gouvernement après deux tentatives préalables infructueuses.

«Démissionnez aujourd’hui, Monsieur Rajoy, et tout sera fini, vous prendrez vous-même la décision de quitter la présidence», lui a conseillé Sanchez dans l’hémicycle, la veille, lorsqu’il défendait la motion de censure du PSOE visant à déloger Rajoy du palais gouvernemental de la Moncloa.

C’est la première fois, en presque 40 ans de démocratie espagnole, que la Chambre des Députés parvient à faire adopter une motion de censure. Sur les quatre qui l’ont précédée, deux concernaient le président qui vient d’être sanctionné.

Sanchez a souligné le fait que la présente motion de censure est née de l’incapacité d’assumer ses fonctions politiques dans laquelle se trouvait le président après la sentence «dévastatrice» dans l’affaire Gurtel, sentence qui, dans d’autres pays eût entraîné sa démission immédiate.

Le fringuant leader du PSOE (un parti centenaire) et nouveau chef de l’Exécutif, a mentionné dans son discours cette affaire Gurtel, considérée comme l’une des principales affaires de corruption dans l’histoire récente de l’Espagne.

Le 24 mai dernier, la sentence est tombée dans cette médiatique affaire: 351 années de prison pour 29 des 37 personnes accusée d’avoir appartenu à un réseau de financement, paiement et adjudications illicites qui ont éclaboussé une dizaine de hauts dignitaires du PP.

Sanchez a accusé Rajoy d’affaiblir la démocratie espagnole en s’accrochant ainsi au siège de la Moncloa.

Il a rappelé que le Parti Populaire «totalise plus d’enquêtes, de procès et de condamnations qu’aucune autre formation politique dans l’Union Européenne.

Il a également promis de travailler à garantir la stabilité institutionnelle, économique et sociale du pays et de trouver le consensus nécessaire pour convoquer de nouvelles élections dont la date reste à déterminer.

On ne peut pas forcer le pays à choisir entre la démocratie, qui justifie cette motion de censure socialiste, et une stabilité «entachée par la corruption du PP», a martelé le nouveau chef de l’Etat.

Il s’est aussi engagé à renouer le dialogue avec le nouveau gouvernement du parlement séparatiste de Catalogne, dialogue au point mort depuis octobre 2017 et l’échec de tentative de sécession de cette région du nord-est de l’Espagne.

Sanchez a 46 ans; il est arrivé à la tête du Parti Socialiste Ouuvrie Espagnol en 2014 alors qu’il était pratiquement inconnu.

Après avoir été forcé de renoncer à ce poste, lorsqu’il facilita l’investiture de Rajoy, qui fut finalement élu grâce à une abstention très discutée du PSOE, les militants le remirent à la tête du parti à peine une année après son départ.

Une fois que le roi Felipe VI l’aura nommé chef du Gouvernement, Sanchez, un social-démocrate, devra s’atteler à la difficile tâche de choisir les membres de sa nouvelle équipe qui pourrait inclure des représentants des partis qui lui ont aujourd’hui ouvert les portes de la présidence.

peo/ymr/edu

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