Bogota,
Des autorités de l’Institut National pénitentiaire ont confirmé ce transfert qui a été ordonné par le Ministère de la Justice de Colombie.
Auparavant, Santrich se trouvait au siège de la Fondation Caminos de l’épiscopat colombien, où il avait été amené à la demande de la Mission de Vérification des Nations Unies en Colombie.
Dans ses déclaration à la Blu Radio de Colombie, GeradoGallardo, l’avocat de Santrich (de son vrai nom : Zeuxis Pausias Hernandez Solarte), a indiqué que la défense n’avait pas été informée de ce transfert à Picota.
Gallardo a estimé que cette décision pourrait affecter la santé de santé de Santrich déjà mise à mal par une longue grève de la faim entreprise pour protester contre sa détention et le refus du gouvernement d’appliquer les accords de paix.
«J’attends ma nouvelle rencontre avec lui pour savoir ce qu’il a décidé de faire, mais ce transfert ne peut qu’entraîner une nouvelle détérioration de son état de santé», a déclaré l’avocat.
Le parti de la Force Alternative Révolutionnaire Commune (FARC) maintient que Santrich est totalement innocent des accusations de trafic de drogue portées contre lui par la justice étatsunienne qui demande son extradition.
Il a souligné le fait que l’incarcération de son client est le résultat d’un montage juridique destiné à salir son image et celle des autres dirigeants de l’ex-guérilla.
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