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L’Agence de l’ONU se dit prête à vérifier le programme nucléaire de la Corée du Nord

Les Nations Unies, 6 juin (Prensa Latina) L’Organisme International de l’Energie Atomique (OEIA) s’est dit disposé à vérifier le programme nucléaire de la République Populaire Démocratique de Corée (RDPC) au cas où un accord serait atteint avec les États-Unis.

Selon les indications du directeur général, YukiyaAmano, dans un communiqué de ce lundi, l’agence suit de très près les évènements relatifs au programme nucléaire de la RDPC et se dit prête à jouer un rôle essentiel dans la vérification d’un accord éventuel.

YkiyaAmano a également exhorté Pyongyang à remplir les obligations qui lui incombent en vertu des résolutions du Conseil de Sécurité et lui a demandé de coopérer avec l’OEIA afin de trouver une solution aux affaires pendantes, surtout, à celles surgies par l’absence d’inspecteurs de cet organisme dans le pays.

Le 24 mai dernier, la RDPC a fermé son polygone nucléaire de Punggye-ri, où, il y a un peu moins de 10 ans ont été réalisées avec succès six essais nucléaires de diverse envergure. Mais la réunion tant attendue entre la RDPC et les Etats-Unis reste incertaine malgré la rencontre historique qui s’est tenue au plus haut niveau entre les deux Corées.

De plus, Amano a offert des détails sur le déroulement d’autres accords nucléaires. Il a souligné qu’en dépit du retrait des États-Unis du Plan d’Action Commune avec l’Iran, l’OEIA maintient sa mission de vérification et de supervision de l’application par Téhéran de ces accords.

Son organisme a même terminé une série d’inspections supplémentaires sur des lieux qui devaient être visités en vertu du Protocole Additionnel et a constaté que l’engagement de l’Iran de ne pas utiliser son matériel nucléaire à des fins d’armement, comme stipulé dans son Accord de Garanties, avait été respecté.

Sur ce même sujet, le directeur général de l’OEIA a précisé que les 450 réacteurs nucléaires – qui se trouvent dans 30 pays- fournissent environ 11 pour cent de l’électricité mondiale et un tiers de l’électricité produite à base de charbon. En ce moment, 59 réacteurs supplémentaires sont en voie de construction dans 17 pays.

Amano a également reconnu que des techniques nucléaires étaient utilisées pour améliorer les cultures et les rendre plus résistantes à la sécheresse, comme cela s’est produit avec certaines espèces développées en Egypte et en Namibie.

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