La
Lors de la dernière journée de la Conférence des Études Hémisphériques et sur les États-Unis, qui s´est tenue durant deux jours à l´Université de La Havane, les académiciens ont coïncidé sur le fait que le gouvernement de Trump appuie entre autre son discours sur la politique du Hard Power.
Le spécialiste du Centre de Recherche de Politique Internationale, Enrique Martinez, a estimé que Trump considère la Russie et la Chine comme de réelles menaces car ces nations sont selon lui des concurrents économiques.
Le prétexte de la Maison Blanche pour agresser ces pays est qu´ils remettent en cause les avantages géopolitiques étasuniens et tentent de changer l´ordre mondial, a-t-il expliqué.
« Réellement, sa stratégie de défense n´est pas contre le terrorisme mais contre la Russie et la Chine », a-t-il jugé.
Puis Martinez a estimé que « les dépenses militaires vont s´accroitre, tout comme les menaces et l´emploi de la force comme instruments destinés à tenter de maintenir sa domination », avant d´assurer que « la course à l´armement sera plus importante que lors de guerre froide ».
Quant à la République Islamique d´Iran, la spécialiste Gisselle Garcia a précisé que l´actuelle administration nord-américaine cherche à diaboliser le pays perse en plus de provoquer une escalade dans le domaine militaire.
« Trump a également relégué le conflit israélo-palestinien de tous les agendas de négociation et a ordonné le transfert de l´ambassade étasunienne à Jérusalem sans tenir compte, ni qu´elles lui importent, des conséquences de cette décision », a-t-elle commenté.
Les experts réunis à La Havane ont questionné l´efficacité de la politique de force des États-Unis, tout comme l´existence du soutien de certains courants de pensée à l´action du gouvernement de Donald Trump.
peo/oda/joe