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Ortega et les évêques s’entretiendront sur l’avenir du dialogue au Nicaragua

Managua, 7 juin (Prensa Latina) Dans une nouvelle tentative pour résoudre la crise sociopolitique que traverse le pays, le président du Nicaragua, Daniel Ortega, rencontrera aujourd’hui les évêques de la Conférence Episcopale pour discuter de l’opportunité de poursuivre le dialogue national.

Cette réunion répond à une demande de la hiérarchie catholique et se tiendra dans la Maison des Peuples. L’opinion publique sera ensuite informée des conclusions auxquelles seront parvenus les deux parties.

Après avoir écouté l’avis de divers secteurs de la société nationale et internationale, nous sollicitons une audience au président afin de discuter des thèmes essentiels et incontournables dont dépend la paix dans notre pays, et, en particulier ceux concernant la justice et la démocratie, peut-on lire dans le communiqué rendu public par la Conférence des évêques.

La Conférence Episcopale – témoin et médiateur du processus de dialogue national- avait décidé de suspendre les conversations par manque de consensus entre les parties et en raison des événements violents dans le pays dont elle tenait le gouvernement responsable bien que l’Exécutif ait rejeté cette accusation de manière répétée.

Ce faisant, les évêques considéraient que les conditions n’existaient pas pour lancer un nouvel appel au dialogue entre le gouvernement et des secteurs de l’opposition misant sur le maintien des barricades et des blocages de routes pour augmenter la pression sur l’Exécutif.

D’autre part, le gouvernement a condamné la situation actuelle de violence que des groupes de délinquants, manipulés par des groupes politiques d’opposition, imposent au pays. Ces actes, affirme le gouvernement, répondent à un agenda préétabli; ils constituent donc une conspiration et violent la Constitution.

Le 18 avril dernier, une vague de violence a déferlé sur le pays à la suite des réformes de la sécurité sociale proposées par le gouvernement. Ces réformes ont été par la suite retirées mais les manifestations ont continué et d’autres demandes politiques sont apparues.

Selon les observateurs, ces réformes ont servi de prétexte pour mettre en marche un plan dirigé de l’étranger et visant à déstabiliser le pays pour renverser l’actuel gouvernement.

peo/tgj/acl/cvl

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