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Le président élu de Colombie parle de corrections au plan de paix

Bogota, 18 juin (Prensa Latina) Malgré le ton conciliateur qu’il a adopté pour son premier discours en tant que président élu de Colombie, Ivan Duque a aujourd’hui répété son intention de modifier l’Accord de Paix négocié à La Havane.

Le nouveau chef d’État, qui prendra son poste de chef du pouvoir exécutif le 7 août prochain, a déclaré ce dimanche que la paix en Colombie nécessitait quelques ajustements.

Duque, qui représente le parti dirigé par l’ancien président de la République, Alvaro Uribe (Centre Démocratique), a assuré que son gouvernement n’avait pas l’intention de réduire en charpie les accords signés à La Havane. « Mais nous allons y porter quelques modifications pour que la paix brille », ce sont ses mots.

Il a quand même réduit l’évaluation de l’application des accords avec le parti de la Force Alternative Révolutionnaire Commune (FARC) aux simples compromis qui ont été passés avec la base de la guérilla.

« La paix implique que nous tournions la page. Aujourd’hui, nous sommes tous amis de ceux qui veulent la paix mais cela doit être une paix qui permette à la base de la guérilla de normaliser son intégration dans la vie publique », a-t-il affirmé.

Faisant référence à la puissante force alternative d’opposition qui a été confirmée par les urnes, Duque a déclaré vouloir gouverner pour tous les colombiens, sans haine, sans désir de vengeance, ni de représailles.

« Je vais mettre toute mon énergie à unir notre pays. Plus de divisions », a-t-il annoncé à ses sympathisants après avoir pris connaissance de sa victoire électorale, obtenue avec 54 pour cent des voix contre 42 à son rival, Gustavo Petro.

Accompagné de l’ancienne ministre Marta Lucia Ramirez, qui deviendra sa vice-présidente, Duque a affirmé que son gouvernement va s’attaquer de manière frontale à la corruption.

Cette allusion a fait l’objet d’un commentaire de la part du politologue colombien Léon Valencia. Il se demande par quels moyens Duque pourra respecter cette dernière promesse, lui dont la candidature a été soutenue par l’appareil politique et les milieux traditionnels clientélistes qui sont, en grande partie, corrompus.

peo/ago/tpa

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