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Le document a été signé, pour la Bolivie, par le ministre du Gouvernement, Carlos Romero; alors qu’Edith Andrade, ambassadrice de la Colombie à La Paz, l’a fait pour son pays.
Romero a expliqué que cette convention établit une série de critères communs pour faciliter à la fois le flux de l’information et aussi l’échange d’expériences et de bonnes pratiques dans le domaine de la migration réciproque entre les deux pays.
Cet accord, a-t-il déclaré, permettra ainsi de recueillir des informations à partir desquelles seront élaborées des procédures consensuelles pour réguler la migration dans les deux sens et préciser les meilleurs moyens technologiques pour communiquer entre les deux pays.
Le ministre a souligné que le fait migratoire entre la Bolivie et la Colombie est une affaire d’une particulière importance.
Pour l’année 2017, les chiffres qu’il a fournis font état de 31 mille 355 colombiens ayant traversé en Bolivie, auxquels il faut ajouter 14 mille 052 migrants supplémentaires du même pays, arrivés en sol bolivien depuis le début de l’année.
Dans l’autre sens, 28 mille 357 boliviens ont traversé la frontière en 2017 pour se rendre en Colombie alors que 12 mile 663 colombiens supplémentaires les y ont rejoints au cours du premier semestre 2018, a ajouté Romero.
L’année dernière, le chiffre de boliviens résidant-permanents en Colombie a atteint les deux mille 535, auxquels se sont ajoutés 909 autres supplémentaires pour le seul premier trimestre 2018.
Nombre de ces boliviens, selon leur ministre, jouent un rôle important dans la vie économique colombienne, que ce soit comme cadres d’entreprise ou de simple main d’œuvre.
« Ici aussi, en Bolivie, a-t-il ajouté, nous avons aussi un grand nombre de frères colombiens avec une grande capacité de rendement et une vocation productive qui apportent beaucoup à notre pays », a conclu le ministre.
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