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Une nouvelle résolution réitère l’engagement de l’ONU en faveur de l’indépendance de Porto-Rico

Nations Unies, 19 juin, (Prensa Latina) Le Comité de l’ONU pour la Décolonisation a  approuvé une résolution demandant la fin de la domination coloniale imposée par les États-Unis sur Porto-Rico et exige l’indépendance pour cette nation des Antilles.

La résolution -présentée par Cuba et coparrainée par la Bolivie, l’Equateur, le Nicaragua, le Venezuela, la Syrie, la Russie et Antigua et les Barbades-  est passée au consentement approuvé.

C’est le 37ème document présenté à la Commission pour demander l’indépendance portoricaine. Il réitère le droit inaliénable du peuple portoricain à la libre détermination et à l’indépendance, conformément à la résolution de l’Assemblée Générale régissant la question.

La représentante permanente de Cuba à l’ONU, Anayansi Rodriguez, qui a présidé cette session du Comité pour la Décolonisation, a rappelé l’impact négatif et les chaînes que la colonisation supposent pour tout pays.

Porto-Rico souffre d’une économie anémique et sa dette publique dépasse les 72 milliards de dollars, somme impossible à rembourser sans sacrifier de manière dramatique la qualité des services de base, comme l’éducation, la santé et la sécurité de la population, peut-on lire dans cette résolution.

À quoi il faut ajouter le contrôle draconien des dépenses et les mesures d’austérité générale imposées par  la Commission Fiscale du gouvernement états-unien, sans oublier le passage des ouragans Irma et Maria en septembre 2017 qui n’ont rien fait pour arranger la situation.

« Ces phénomènes climatiques ont mis en évidence la détérioration et la faiblesse des infrastructures électriques, hydrauliques, routières et des télécommunications sur l’ile ».

La subordination politique aux États-Unis de cette île des Antilles l’empêche de prendre de manière indépendante les décisions qui pourraient pallier aux effets de ces deux ouragans, explique le texte  de cette résolution.

Rodriguez a fourni des informations expliquant comment ces phénomènes naturels et le manque de réaction adéquate ont aggravé les problèmes économiques et sociaux, portant à près de 60 pour cent de la population les personnes vivant dans la pauvreté.

Il en est résulté  une émigration massive qui affecte d’autant plus les efforts pour se hisser à un niveau de développement économique durable, souligne le texte.

Mais la solution définitive du destin de Porto-Rico n’est pas un problème interne aux États-Unis. Elle dépend des décisions de ce Comité et de la communauté internationale toute entière, a déclaré la diplomate cubaine.

A ce sujet, elle a tenu à remercier la Communauté des États Latino-américains et Antillais (CELAC) et le Mouvement des Pays Non Alignés (Mnoal) pour leur soutien à cette cause lors des sommets respectifs que ces deux organisations ont tenus à ce sujet.

Elle n’a pas oublié, non plus, de dénoncer l’hypocrisie des consultations réalisées à Porto-Rico même pour décider de son indépendance.

« Il faut  plus de 120 années de domination coloniale pour que le peuple portoricain abandonne sa culture, son identité, sa langue et ses sentiments nationaux ».

Tout cela prouve bien la vocation indestructible de ce peuple à obtenir son indépendance, vocation qui plonge ses racines au plus profond de cette terre latino-américaine et antillaise et explique toutes ces années de résistance et de lutte qui lui permettent encore d’espérer, assure la déléguée cubaine.

Le Comité des Nations Unies pour la Décolonisation doit assumer sa tâche, qui est de soutenir Porto-Rico et de l’aider à obtenir son indépendance.

peo/Ida/ifb

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