Bogota,
« Nous ne pouvons pas accepter un échange d’ambassadeurs avec un gouvernement que nous considérons illégitime », a déclaré Duque, qui deviendra le chef de l’Etat le 7 août prochain.
Il a ajouté que son administration ne maintiendrait que des relations de type consulaire « qui font partie des protocoles normaux du droit international » et permettront de gérer les problèmes migratoires entre les deux pays.
Le nouveau mandataire colombien, qui représente le parti uribiste « Centre Démocratique », a également mis des conditions à la demande de poursuite des négociations que lui a adressée la guérilla « Armée de Libération Nationale » (ELN).
Duque a qualifié les actions de l’ELN de criminelle et a affirmé que la meilleure façon de procéder pour l’ELN serait d’accepter de se placer sous surveillance internationale.
« Nous voulons une paix crédible, ce qui suppose de ne pas commettre les mêmes erreurs que dans le passé, quand nous acceptions les négociations alors, qu’en même temps, la violence continuait, ce qui enlevait toute légitimité au dialogue », a-t-il affirmé.
Quant à la demande d’une rencontre avec l’ancienne guérilla Force Alternative Révolutionnaire Commune (FARC), Duque a déclaré qu’il n’avait aucune objection à discuter avec tous les partis politiques une fois qu’il assumerait ses fonctions.
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