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L’ONU regrette que les États-Unis se retirent du Conseil des Droits de l’Homme

Nations Unies, 21 juin (Prensa Latina) « L’architecture des droits de l’homme de l’ONU joue un rôle très important  dans la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde entier », constatent unanimementla presse et les médias.

C’est un point de vue que partage aussi le président de l’Assemblée Générale de l’ONU pour cette 72ème période de sessions, MirislavLajcak.

Si l’on prend en compte les défis du monde contemporain, notre effort collectif pour garantir un avenir meilleur ne peut être que plus efficace s’il se fonde sur davantage, pas moins, de communication, a déclaré MirislavLajcak.

Créé par l’Assemblée Générale en 2006, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU est le principal organisme en charge de la promotion, de la consolidation et de la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentale, a expliqué le diplomate.

A travers ses divers mécanismes, ses actions et ses résolutions, il permet à tous de s’exprimer, y compris aux personnes les plus vulnérables, a-t-il ajouté.

C’est pour cette raison que le président de l’Assemblée Générale a encouragé les États-Unis à reprendre leur participation au Conseil des Droits de l’Homme, dont le siège se trouve à Genève.

Il y a quelques heures à peine, l’ambassadrice états-unienne auprès de l’ONU, Nikki Haley, a annoncé que son pays quittera le Conseil des Droits de l’Homme en l’accusant de faire preuve de partialité concernant Israël.

En faisant cette déclaration, depuis le Département d’Etat et en compagnie de Mike Pompeo, le ministre des Affaires Étrangère, Nikki Haley a accusé le Conseil d’hypocrisie et a fait savoir que cette décision s’explique parce que le Conseil a été incapable de faire passer la réforme exigée par les États-Unis.

Selon Haley, elle-même a fait savoir au Conseil, lors de son voyage en Suisse l’année dernière, que son pays ne se maintiendrait dans cette organisation qu’à la condition que le Conseil adopte les modifications proposées par les États-Unis, mais son avertissement n’a pas été entendu.

L’ambassadrice a essayé de justifier ce retrait en alléguant que certains pays membres du Conseil violent les droits de l’homme d’après Washington.

Mais, en ce moment même, les États-Unis sont confrontés à une ferme condamnation, dans leur propre pays et à l’extérieur,  concernant leur traitement des immigrants à la frontière mexicaine.

Cette annonce du retrait états-unien a lieu le jour après que le haut-commissaire de l’ONU pour les Droits de l’Homme ait qualifié d’abusive et inacceptable la politique du président Donald Trump ordonnant la séparation des enfants de leur famille.

Tant Haley que Pompeo ont quand même laissé entendre que l’une des raisons fondamentales pour ce retrait est en fait ce qu’ils appellent « le  manque d’objectivité chronique contre Israël », pays qui est régulièrement condamné par la communauté internationale à cause des crimes qu’il commet contre les palestiniens.

En moins de deux ans, l’administration Trump a quitté plusieurs organismes et s’est retirée de plusieurs accords internationaux  comme l’UNESCO et l’Accord de Paris sur le changement climatique. Elle a, de plus, diminué les fonds versés à l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine, ce qui a failli causer l’effondrement de cet organisme dont le but est de fournir une aide, qui s’avère vitale, au peuple palestinien.

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