Guantánamo,
Cette manifestation artistique présentera ce qui existe de plus représentatif en son genre et sera dédiée au célèbre changüiste Arturo Latamblé, directeur et fondateur du groupe Changüi Guantanamo et grand défenseur de ce rythme bien cubain, qui est apparu au XIXème siècle dans les montagnes de cette province d’Oriente.
Lors de ce festival, diverses activités seront proposées aux adeptes du « tres », des « marimbas » et du « bongo », instruments utilisés dans ce style musical; sans oublier les danseurs (14 couples d’enfants se joindront aux festivités), ni les échanges théoriques ou les rencontres entre familles cultivant des rythmes différents, ou les ateliers pour apprendre à jouer le changüi.
Dans le même temps se déroulera une autre des activités principales de ce festival: le Colloque Rafael Inciarte sur le thème « Origines, Parallèles et Avenir du Changüi ».
On pourra également assister à des « peñaschangüiseras » (sortes de réunions musicales sur le changüi), à des expositions, à des projections et des présentations audio-visuelles, et, surtout au tant attendu « Changüi le plus long » qui, on l’espère, dépassera cette année les trente heures de musique et de danse ininterrompues, et auquel prendront part tous les groupes de la région s’adonnant à ce genre ainsi que d’autres groupes venant de tout le pays.
Parmi les nouveautés de cette année, on trouvera aussi des prestations de groupes qui s’apparentent au jazz, à la musique classique et rythmes urbains que la parenté avec les rythmes ancestraux rend particulièrement attractifs aux habitants de Guantanamo… et d’ailleurs, tout autant à l’intérieur comme à l’extérieur de Cuba, comme le prouve le succès national et international du musicien guantanamero Elio Revé et le célèbre orchestre des Van Van.
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