Managua, 22 juin (Prensa Latina) Le Nicaragua suivra avec attention le rapport que la Commission Interaméricaine des Droits de l´Homme (CIDH) présentera à l’OEA sur la crise que traverse le pays et à la suite duquel, espère-t-on, l’Église catholique rouvrira le dialogue national.
Nous autres, connaissons déjà la situation, mais ce rapport devrait nous aider à y voir plus clair, a affirmé le cardinal Leopoldo Brenes, président de la Conférence Épiscopale, témoin et médiateur des négociations entre le gouvernement et l’auto-proclamée Alliance Civique pour la Justice et la Démocratie, organisation représentant l’opposition.
Grâce à ce rapport, a estimé Brenes, nous pourrons reprendre le dialogue national la semaine prochaine à une date qui reste à confirmer.
Le Conseil Permanent de l’Organisation des États Américains (OEA) tiendra ce vendredi une session extraordinaire consacrée à la crise socio-politique que traverse le Nicaragua depuis le 18 avril dernier et qui s’est soldée par la mort de presque 200 personnes, plus de deux mille 100 blessés et des dommages économiques élevés mais pour le moment incalculables.
Le rapport qui sera présenté à cette session extraordinaire recueille les observations faites “in loco” par une équipe de travail de la CDIH durant sa visite dans ce pays de l’Amérique Centrale, au mois de mai, ainsi qu’une série de recommandations déjà rendues publiques sur place dans un document préliminaire. La CDIH précisa à l’époque que ce document avait été élaboré à partir de documentaires, d’informations audiovisuelles et de témoignages de centaines de personnes.
Ces recommandations encouragèrent le gouvernement à insister à nouveau pour une reprise du dialogue national afin de surmonter la crise et rendre la paix et la tranquillité à toutes les familles nicaraguayennes.
“En ces tristes moments, ces moment douloureux que vit la patrie, nous invoquons aussi Saint louis de Gonzague pour qu’il intercède auprès de Dieu, notre seigneur, afin que le Nicaragua retrouve la paix, la concorde, l’harmonie et que nous nous dirigions enfin vers le dialogue”, a déclaré la vice-présidente, Rosario Murillo.
« Nous demandons à Dieu de nous accorder le dialogue et que nous soyons capables de nous asseoir autour d’une table et de travailler en toute humilité pour le bien du Nicaragua », a-t-elle insisté.
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