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Journée clef pour la Juridiction Spéciale pour la Paix en Colombie

Bogotà, 27 juin,  (Prensa Latina). Le projet de loi qui réglemente la Juridiction Spéciale pour la Paix (JEP) en Colombie sera voté aujourd’hui au Sénat, a assuré  le président de cette assemblée, EfrainCepeda.

La veille, la Chambre a voté 10 des 27 amendements, destinés à y faire obstacle, que la majorité uribiste (Centre Démocratique) a présentés.

D’après l’actuel ministre de l’Intérieur de Colombie, Guillermo Rivera, certaines des objections présentées par le parti que dirige l’ancien président, Alvaro Uribe, sont contraires à la Constitution Nationale.

C’est le cas, par exemple, de l’article neuf qui voudrait suspendre l’obligation faite aux membres de la force publique de comparaître devant les jurés de la JEP.

La Constitution Nationale, au contraire,  stipule clairement que les membres de la force publique doivent obligatoirement comparaître devant la JEP, déclare Rivera.

Il suggère que les articles sur lesquels il n’y a pas de polémique soient votés ce mercredi pour en finir avec l’incertitude juridique autour ce projet qui doit dicter les normes de procédure de la JEP, ce qui est un point clef pour que les victimes du conflit armé puissent obtenir réparation.

Hier, la mission de vérification de l’ONU en Colombie a lancé un appel au Congrès pour qu’il approuve ce projet de loi réglementant la JEP en rappelant qu’il s’agissait d’un devoir envers las victimes.

« Il est temps que les victimes puissent enfin bénéficier sans plus attendre des engagements pris lors de la signature de l’Accord pour la Paix concernant les comptes qu’auront à rendre les personnes qui s’engagent à respecter les jugements de la JEP », a insisté le représentant des Nations Unies.

La Mission de Vérification des Nations Unies en Colombie a également insisté auprès de l’État pour que soient éliminés tous les obstacles empêchant encore le processus de Paix en Colombie de respecter son engagement envers la justice.

Cependant, les représentant au Congrès du Centre Démocratique ont rejeté le communiqué de l’ONU en disant qu’ils « n’acceptaient pas ses exigences ».

Du point de vue des uribistes, les propositions d’amendement qu’ils proposent à l’Accord de Paix ont l’agrément de la majorité des colombiens puisqu’ils se sont exprimés dans ce sens lors du plébiscite de 2016 et qu’ils viennent d’élire Ivan Duque comme président après qu’il se soit engagé, pendant la campagne électorale, à modifier les accords préalablement signés.

peo/tjg/tpa

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