Santiago
C’est par ces paroles qu’Alicia Bárcena, la secrétaire exécutive de la Cepal, a inauguré la Réunion Inter-régionale du Groupe d’Experts consacrée au thème de l’égalité et qui discutera des idées et initiatives à entreprendre pour parvenir aux objectifs fixés par l’Agenda.
« Encourager une plus grande égalité aide non seulement à garantir les droits sociaux et culturels des personnes, c’est aussi une condition nécessaire pour accélérer la croissance de la productivité et répandre la révolution digitale (…) », a déclaré Bárcena.
Dressant un tableau de la situation à ce sujet en Amérique Latine et aux Antilles, elle a insisté sur le fait que les inégalités posent un problème non seulement dans cette région mais dans tout le reste de la planète.
En plus d’être injuste, l’inégalité est inefficace et n’est pas un système qui peut durer. Le souci d’égalité est une valeur éthique profonde, un moteur pour nous permettre de réaliser nos objectifs de développement. À quoi il faut ajouter qu’un système basé sur l’inégalité est économiquement indéfendable, insiste Bárcena.
Elle estime qu’au contraire, l’inégalité crée une société de privilèges qui empêche toutes les opportunités de s’épanouir, réduit les capacités d’une société et génère un comportement stérile de rentier parmi les classes ayant accès aux privilèges.
« La culture du privilège normalise les hiérarchies sociales et l’accès dissymétrique aux fruits du progrès; elle paralyse la participation politique et les actifs de production ». Telle est sa conclusion.
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