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« Ça me donne des sueurs froides: passez-moi une serviette. J’en ai même du mal à contrôler ma respiration: Trump est vraiment le meilleur écrivain sur terre! », écrit Rowling sur son compte Twitter.
Ce message de la célèbre écrivain était une réponse aux forfanteries de l’actuel chef de la Maison Blanche qui, dans l’un de ses tweets se piquait d’être l’un des meilleurs auteurs à succès de la planète.
« Beaucoup des livres que j’ai écrits », se flattait Trump, « figurent parmi les plus vendus de la terre. Je suis fier de mes talents d’écrivain et je suis amusé par le zèle que mettent les « fakenews » à farfouiller dans mes tweets pour y trouver quelque erreur », soulignait-il orgueilleusement dans son message sur Twitter.
Malheureusement pour lui, il y avait justement une faute dans ce texte. Elle fut rapidement corrigée mais n’échappa pas à l’œil exercé de Rowling qui s’est fait un plaisir de critiquer avec sarcasme l’admirable prose du président des États-Unis.
« Il faudrait que quelqu’un dise à ce brave monsieur comment on épelle le mot « pore » qu’il confond avec le mot « pour », conseille Rowling avec un grand éclat de rire. Le premier mot signifie « pore » (comme dans les « pores de la peau »), alors que le second est le verbe « verser »; ce n’est pas exactement la même chose.
Ce texte de Rowling a fait l’objet de 73 mille 267 commentaires et a été partagé huit mille 918 fois, certains internautes critiquant son ironie, d’autres félicitant l’auteur.
« Non mais vraiment! », s’exclame l’un des commentateurs, » si vous voulez vous flatter de vos talents d’écrivain, la première chose serait de corriger! »
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump reçoit ce genre de critiques depuis qu’il est arrivé au pouvoir en 2017, entre autres de la part de nombreuses personnalités du monde de la culture. La chanteuse Janet Jackson, Bono, le chanteur de U2, Michael Moore, le cinéaste, tous trois ont publiquement condamné la politique discriminatoire de Trump.
Le locataire de la Maison Blanche mène une intense campagne pour discréditer plusieurs médias, comme le journal « New York Times » ou la chaîne CNN, qu’il a qualifiés d’ennemis du peuple américain et de propagateurs de « fake news ».
Le réseau social Tweeter est sa plateforme préféré pour exercer ses dons de commentateur.
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