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D’autres représentants des Nations Unies, de l’Union Africaine (UA) et la ministre des Affaires Étrangères de Suède, Margot Wallstrom, ont accompagné Amina Mohammed dans cette tournée dont le but était de se renseigner personnellement sur la situation sur le terrain.
L’un des thèmes principaux abordés pendant ce périple a été la participation des femmes aux processus de paix, de sécurité et de développement durable.
Cette mission est complémentaire à celle réalisée par l’ONU et l’UA en 2017 dans le Nigéria et la République Démocratique du Congo, la première à concentrer ses recherches sur l’influence des femmes dans les processus de paix et de sécurité.
Le 3 et le 4 juillet de cette année, la secrétaire-adjointe a parcouru certaines localités du Sud-Soudan où elle a insisté sur la nécessité de faire une place aux les femmes autour des tables de négociation sur la paix et la sécurité et a promis qu’elle ferait tout son possible pour que les voix des femmes et les préoccupations qu’elles portent soient entendues.
Au Tchad, où elle se trouvait les 5 et 6 juillet, elle a également abordé ce thème et elle a débattu sur le changement climatique, la gestion de la terre et les dangers d’une désertification du bassin du lac Tchad qui fournit les moyens de subsistance à deux millions de personnes.
De même, elle a exprimé sa profonde inquiétude devant la souffrance des victimes de la violence sexuelle et a insisté sur l’urgence de parvenir à un accord politique inclusif qui reflète tous les points de vue et, spécialement, celui des femmes.
Durant son séjour au Niger, les 7 et 8 juillet, Amina Mohammed a répété inlassablement son message: les femmes doivent être prises en compte dans toutes les réponses nationales et régionales aux défis écologiques, humanitaires et de développement du Sahel.
Une fois de plus, devant le Conseil de Sécurité, la secrétaire adjointe de l’ONU tentera de convaincre de la nécessité vitale de ce message.
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