Par Luisa Maria González, envoyée spéciale
Bruxelles, 17 juillet (Prensa Latina) La Communauté des États Latino-Américains et Caribéens (CELAC) et l’Union Européenne (UE) ont affirmé leur volonté de continuer à renforcer leurs liens de coopération afin de défendre leurs intérêts communs et promouvoir le développement durable et la paix.
C’est ce qu’ont déclaré la chef de la diplomatie européenne, FedericaMogherini, et le ministre des Affaires Étrangères du Salvador, Carlos Castaneda -dont le pays assure actuellement la présidence de la CELAC- lors de la séance d’inauguration, ce lundi à Bruxelles, de la seconde réunion ministérielle entre ces deux blocs régionaux.
Devant les hauts représentants des 33 pays de la CELAC et les 28 de l’UE, Castaneda a défini ce conclave comme étant l’un des « des espaces les plus importants pour renforcer les liens d’amitié et de coopération entre ces deux grandes régions du monde ».
Selon lui, les dialogues de cette rencontre de deux jours porteront principalement sur » les thèmes fondamentaux de notre agenda sur lesquels nous pouvons avoir une influence positive, que ce soit au niveau de nos zones géographiques ou au niveau de la planète ».
Les initiatives susceptibles de relever les défis que posent la paix et la sécurité dans le monde sont essentielles pour notre avenir, tout comme sont essentiels le développement durable et une coopération permettant le développement de tous les pays pour garantir des échanges commerciaux équitables, le plein emploi et l’égalité des genres.
« Ce sont là de grands défis, mais nous sommes convaincus que, grâce à l’intérêt que nous leurs portons d’ores et déjà, nous serons un jour capables de les relever et d’atteindre notre but », a-t-il assuré.
De son côté, la dirigeante de la diplomatie européenne estime que dans le contexte international actuel, soumis à d’incessants changements et à des convulsions fréquentes, » l’UE et la CELAC se trouvent du même côté et sont plus proches que jamais ».
La diplomate italienne a souligné les points de coïncidence entre les deux organisations; à savoir que pour faire face aux conflits internationaux, les seules solutions étaient la diplomatie, la coopération entre tous les pays », et la défense des valeurs qui sont le fondement des Nations Unies.
Sans oublier la conviction profonde que » personne ne doit rester en arrière, qu’il n’existe pas de développement durable sans justice sociale et que nous devons laisser un monde meilleur que celui dont nous avons hérité ».
Comme Carlos Castaneda, Mogherini a insisté sur l’importance de la coopération pour résoudre les problèmes d’environnement, de commerce, d’énergie, de culture, d’éducation et de recherche, entre autres.
« Nous sommes fermement convaincus que le lien unissant nos deux associations est durable et qu’il va aller en s’approfondissant », a-t-elle déclaré, en signalant que des rencontres comme celles qui se déroulaient en ce moment entre l’UE et la CELAC offraient une opportunité pour fixer le cours des actions à venir, » ce que nous sommes en train de faire, en tant qu’associés et amis ».
À la fin de cette réunion importante, qui durera jusqu’à demain, il est prévu que l’UE et la CELAC fassent une déclaration commune.
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