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Cuba condamne les actes terroristes au Nicaragua et soutient l’appel à la paix

Managua, 23 juillet (Prensa Latina) À Managua, le ministre des Affaires Étrangères Cubain, Bruno Rodriguez, a  affirmé que son pays regrette les morts qui ont endeuillé  le Nicaragua ces derniers mois. Il condamne les actes terroristes qui en sont la cause et soutient les appels répétés à la paix et au dialogue national.

Bruno Rodriguez, lors de son discours à l’occasion du 39ème anniversaire du triomphe de la Révolution Sandiniste, a affirmé que la position de Cuba était la même que la position de compromis adoptée par la Communauté des États Latino-Américains et Caribéens; en d’autres termes, le Nicaragua doit demeurer une zone de paix.

La Communauté des États Latino-Américains et Caribéens (CELAC) a appelé à un strict respect du droit international et à une solution pacifique du conflit. Elle s’oppose, comme le rappelle le ministre, à toute utilisation de la force que ce soit directement ou comme simple outil de menace.

Rodriguez a également déclaré que les États-Unis sont en train de peaufiner et de multiplier leurs méthodes d’agression non-conventionnelles afin de renverser, si possible, un gouvernement légitime qui a travaillé inlassablement à la paix, à la dignité et au bien-être des nicaraguayens.

Il a également tenu à souligner que, pendant ces dernières 11 années, le Nicaragua a réussi à obtenir de remarquables avancées sociales; le niveau de sécurité pour les citoyens a été nettement amélioré;  les indices de croissance économique continuent à progresser et il  est impossible de nier le développement des infrastructures permettant  à ce peuple noble et travailleur de vivre  pacifiquement.

Le ministre a dénoncé avec fermeté  les hypocrites qui maintenant arborent le titre de défenseurs de la démocratie dans la région. Ce sont les mêmes, a-t-il dit, que ceux qui, sous la tutelle du gouvernement nord-américain, ont financé, ces dernières années, les coups d’État militaires,parlementaro-judiciaires et qui ont eu recours à la violence.

Ce sont eux, a-t-il mis en garde, qui mentent et manipulent la réalité. Ce sont eux qui abusent des technologies digitales et des réseaux sociaux. Eux qui utilisent le monopole de l’information pouressayer d’influer sur les élections et soutenir des systèmes politiques corrompus, et spoliateurs. Ce sont eux qui trompent le peuple et veulent induire la communauté internationale en erreur.

Ils ont un lourd passé de répression cruelle exercée par des dictatures militaires. Un lourd passé d’assassinats, de disparitions massives et d’utilisation de la torture dans toute l’Amérique Latine. Personne ne peut l’oublier.

Ce sont eux, a-t-il insisté, qui ont entre leurs mains de puissantes et cruelles forces de répression; des forces qui violent les droits de l’Homme, maltraitent les manifestants, abusent des lois anti-terroristes pour traîner les représentants de la protestation sociale devant des tribunaux de classe soudoyés; des tribunaux qui assassinent et emprisonnent les leaders sociaux, des  journalistes, des candidats aux élections.

Ce sont eux qui blanchissent l’argent des narcotrafiquants. Ce sont eux qui sont à la base du crime organisé et de la contrebande d’armes. Ce sont eux qui emploient des terroristes et des vandales pour détruire l’ordre et déstabiliser la région.

Par contre, ces forces anti-progressistes n’osent pas protester contre le gouvernement de Donald Trump quand il sépare les enfants d’immigrants de leurs familles et les met dans des cages; elles restent silencieuses quand il construit un mur contre le Mexique, l’Amérique Latine et les Caraïbes.

Derrière tout cela, il y a l’infâme Organisation des États Américains (OEA), le « ministère des colonies yankee », ce vieil outil habituel de l’impérialisme, enseveli sous un passé de complicité  avec les invasions militaires, avec les interventions étrangères, avec les dictatures et, maintenant, avec cette politique néo-libérale, spoliatrice, agressive, débridée des États-Unis.

Comment peut-on même imaginer que l’OEA puisse en quelques heures décider du destin de tout un peuple contre la volonté de millions de ses habitants et contre la Constitution que ce peuple a approuvée? demande le ministre des Affaires Étrangères de Cuba.

Ce sont tous ces gens-là qui aujourd’hui menacent et exigent du Gouvernement d’Unité et de Réconciliation Nationale qu’il abandonne le pouvoir et qu’il se rende au lieu de défendre la paix, le droit à la vie, à la dignité et au bien-être des familles nicaraguayennes.

Aujourd’hui, des milliers de nicaraguayens, anxieux de retrouver la paix, vêtus des couleurs et de la ferveur révolutionnaire de leur pays, se sont amassés à Managua, sur la place de la Foi, pour commémorer le 39ème anniversaire du triomphe de la Révolution populaire sandiniste.

En présence du président Daniel Ortega, et de la vice-présidente Rosario Murillo, des citoyens venus de toutes les parties du pays ont célébré cette fête au rythme de chansons patriotiques, dans l’ambiance joyeuse et chaleureuse qui est le propre du Nicaragua.

peo/ago/acl

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