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Le président du parlement iranien traite Trump de démagogue

Téhéran, 25 juillet (Prensa Latina) Le président du parlement iranien, Ali Larijani, a qualifié le président des États-Unis, Donald Trump, de démagogue et il a affirmé que ses commentaires contre les autorités de Téhéran ne méritaient aucune réponse.

Larijani estime que la diplomatie des États-Unis s’est fourvoyée depuis que Trump est arrivé au pouvoir.

Ce commentaire  d’Ali Larijani  résume parfaitement bien la vague de critiques émises en Iran après les menaces du président nord-américain qui, dimanche dernier, a échangé des messages très secs avec son homologue iranien, Hassan Rohani.

“Quand on joue avec le feu, on se brûle”, a déclaré Rohani lors d’une réunion à Téhéran avec des diplomates iraniens.

“ Ne menacez jamais les États-Unis ou vous aurez à en souffrir des conséquences comme peu de pays en ont connu depuis les débuts de l’histoire”, a répondu Trump sur son compte Twitter.

Ces paroles de Trump étaient rédigées en majuscules, ce qui, dans les réseaux sociaux revient à hausser la voix.

“Faites attention” lui a rétorqué lundi, en majuscules également, le ministre des Affaires Étrangères iranien, Mohammad JavadZarif.

Le monde a déjà entendu ce type de fanfaronnades il y a quelques mois. Et les iraniens en ont entendu bien d’autres pendant quarante ans, même si elles étaient de nature plus civilisées.

De son côté, le ministre de la Justice iranien, l’ayatollahSadeqAmoliLariyani, a renchéri sur les propos de Rohani. Toute action de Washington dirigée contre nous, recevra une réplique équivalente, a-t-il mis en garde.

Il y a quelques jours, le secrétaire d’État nord-américain, Mike Pompeo, a affirmé que son gouvernement “ne craint pas une confrontation avec le régime de Téhéran, même au plus haut niveau”.

Ces échanges verbaux ont pour toile de fond l’augmentation des tensions bilatérales dues à la décision de Trump de se retirer unilatéralement de l’accord nucléaire avec l’Iran.

Le président des États-Unis en a profité pour annoncer de nouvelles sanctions économiques et financières contre l’Iran qui devraient entrer en vigueur le mois prochain.

Cette attitude de Trump a été critiquée par la communauté internationale, y compris par des alliés comme la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni qui ont ratifié depuis leur soutien au pacte signé il y a trois ans avec l’État de la République Islamique.

peo/mem/rob

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