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Le Parlement Britannique révèle des ingérences lors des élections de 2015 en Argentine

Londres, 2 août (Prensa Latina) Le Parlement du Royaume-Uni a révélé l’existence d’une campagne de fausses informations contre le Gouvernement de Cristina Fernandez afin d’influer sur les élections de 2015 qui se sont soldées par la victoire du candidat de droite, Mauricio Macri.

Un rapport de la Digital Culture Média and Sports Committee,de la Chambre des Communes, a fait savoir qu’il existait des preuves alarmantes sur l’ingérence dans les élections argentines d’un consortium appelé « Laboratoires Stratégiques de Communication » (SLC Group), selon l’agence de presse Sputnik.

Le député conservateur  Damian Collins, président de cette commission parlementaire, a récemment mis en garde le Royaume-Uni contre une crise éventuelle de la démocratie, victime d’une manipulation du système grâce à des informations diffusées dans le cyber espace et destinées à modifier le comportement des citoyens en utilisant des campagnes de désinformation.

D’après ce rapport, il y a trois ans, le bureau exécutif de SCL, maison-mère d’une compagnie de consultation très controversée du nom de Cambridge Analytica, a approuvé  une opération médiatique contre la présidente d’Argentine de l’époque, Cristina Fermandez.

Ce document signale que, le 27 mai 2015, une réunion a eu lieu, au cours de laquelle on a discuté d’une possible offensive à mener contre le Gouvernement argentin en utilisant des tactiques d’espionnage qui emploieraient des officiers des services d’intelligence à la retraite.

L’utilisation de faux comptes sur Facebook et Twitter ont également fait partie de cette campagne contre Cristina Fernandez élaborée par SCL.  Depuis, le scandale suscité par l’affaire Cambridge Analytica  a récemment obligé SCL à fermer toutes ses agences dans le monde entier.

Pour rappel, Cambridge Analytica,  avait obtenu à travers Facebook des informations sur plus 50 millions d’adhérents de Facebook et, grâce à ces adresses, avait élaboré des actions d’ordre politique destinées à faire pencher la balance en faveur de Donald Trump aux élections présidentielles de novembre 2016.

Ces informations ont aussi été employées pour soutenir les partisans du Brexit lors du référendum organisé en juin 2015 au Royaume-Uni pour savoir si le pays devait quitter ou non l’Union Européenne.

En février de cette année, le Bureau du Commissaire à l’Information du Royaume-Uni (ICO), avait commencé à enquêter sur les activités de Facebook et de Cambridge Analytica.

Et le 11 juillet dernier, Elizabeth Denham, la commissaire du ICO,  a fait savoir que Facebook pourrait avoir à payer une amende allant jusqu’à 500 mille euros pour avoir violé la loi concernant la protection des informations personnelles et ne pas avoir suffisamment protégé la vie privée de ses adhérents.

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