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Santa Cruz, Bolivie, 14 août (Prensa Latina) La semaine dernière, la journaliste argentine Stella Calloni a ici dénoncé le fait que « contre l´Amérique Latine, ils ont déclenché une guerre psychologique et à l´encontre des insurgés de faible intensité qui se complète dans la dénommée Quatrième Génération, où les balles ont été changées par l´information.
En intervenant lors du troisième séminaire international « Amérique Latine en Dispute: alternative face au renouveau conservateur et l´offensive impérialiste », Calloni a expliqué que maintenant il n´y a plus de balles, mais des campagnes destinées à discréditer.
« Ils tuent moralement ceux qui osent défier l´empire par des processus d´intégration », a-t-elle souligné avant d´ajouter qu´ils « essayent également de détruire les figures historiques de la région ».
Selon l´auteur de Los años del Condor (Les années du Condor), « le fait de ne pas voir notre propre réalité nous affaiblit énormément », puis elle a en ce sens appelé à anticiper face aux plans et stratégies des États-Unis.
Calloni a repris l´idée défendue par les leaders cubain Fidel Castro et vénézuélien Hugo Chavez, lesquels ont insisté de leur vivant sur la nécessité de lutter pour la seconde et définitive indépendance latino-américaine et caribéenne.
« Si nous ne réussissons pas cela, si nous perdons ce regard stratégique, nous perdons également notre essence même de peuples qui ont résisté à des années de colonisation et de pillage », a-t-elle signalé.
Puis elle a souligné le fait que « l´unité et la résistance régionale sont fondamentales en ces temps de recolonisation que l´ennemi commun tente une nouvelle fois d´imposer, et ce avec des méthodes différentes ».
Ont notamment participé à ce séminaire, accompagnés d´autres penseurs latino-américains, l´ex-président hondurien Manuel Zelaya (victime d´un coup d´État en 2009), le journaliste bolivien Hugo Moldiz, la cubaine Rosa Miriam Elizalde, et l´analyste basque Katu Arkonada.
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