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Le Nicaragua dénonce l´ingérence de la CIDH

Managua, 21 août (Prensa Latina) Les autorités du Nicaragua ont dénoncé le fait que la Commission Interaméricaine des Droits de l´Homme (CIDH), conjointement avec les États-Unis et d´autres pays, encourage des manœuvres d´ingérence et tente de déstabiliser et d´isoler intentionnellement le pays pour renverser le gouvernement.

« La CIDH délégitime et nuit à son activité, ainsi qu´à celle de ses fonctionnaires, en assumant des positions politiques, en ouverte violation de la Charte de l´Organisation des États Américains, du Règlement et du Statut de la Commission », indique l´administration nicaraguayenne dans un rapport évaluatif qui qualifie le travail de cette entité de « partiel et politisé ».

Selon le gouvernement, le peuple exige que la CIDH cesse de participer à la campagne politique et médiatique, de mensonges, de tergiversations et de stigmatisations à son encontre.

Il est rappelé dans le texte que le 13 mai dernier le gouvernement a invité la CIDH à réaliser une visite de travail dans le pays ayant pour but d´observer la situation des droits de l´Homme sur place, et ce dans le contexte des événements de la tentative de coup d´État.

« Entre le 17 et le 21 mai dernier, le gouvernement a offert toutes les facilités à la Commission pour qu´elle réalise librement son travail, lui donnant l´information nécessaire, lui garantissant des réunions avec les autorités et recevant ses demandes », est-il signalé dans le document.

Il est cependant dénoncé le fait que le rapport préliminaire s´est fondamentalement basé sur des informations audiovisuelles et des témoignages édités et manipulés par les auteurs et exécuteurs de la tentative de coup d´État, leur donnant toute légitimité sans avoir donné la possibilité au gouvernement de se prononcer au sujet de telles affirmations infondées.

« Les abondantes évidences et informations données, qui prouvaient le caractère violent des actions terroristes, des crimes de haine, des tortures, des homicides, des assassinats, des destructions et incendies de bureaux et d´institutions publiques commis par les groupes favorables au coup d´État, n´ont pas été reflétés dans ce rapport, ce qui démontre sa partialité », est-il souligné.

Il est dans ce sens réitéré que la CIDH a manipulé l´information et a transformé une tentative de coup d´État en une prétendue protestation pacifique, et a de plus délibérément omis de préciser que les personnes assassinées sont dans leur majorité des policiers, des fonctionnaires d´État, des militants sandinistes et des civils n´ayant rien à voir avec le conflit.

« Ce rapport préliminaire a répété et diffusé les mensonges des auteurs, acteurs et exécuteurs de la tentative de coup d´État, contribuant ainsi à l´usage massif des plateformes et réseaux sociaux destinés à la manipulation médiatique et psychologique qui a incité à la violence; tout cela dans l´unique but de justifier devant la communauté internationale les actes illégaux et les crimes ayant pour objectif de rompre l´ordre constitutionnel », précise le document officiel.

Il y est également réaffirmé que la CIDH omet délibérément la vérité qui ne convient pas aux intérêts de ceux qui, depuis l´étranger, financent les actions destinées à renverser le gouvernement constitutionnel du Nicaragua.

Le rapport informe que malgré ces faits, le gouvernement a fait part de son désir de paix, a agit de bonne foi, puis a accepté et débuté la mise en place des recommandations de la Commission.

Il y est également souligné que le gouvernement a pris compte des sollicitudes des dénommés représentants de la société civile d´opposition et de la Conférence Épiscopale, cela dans le cadre de la table de dialogue national, puis que la police nationale s´est concentré sur ses devoirs.

Le document rappelle enfin que le gouvernement a invité l´Office du Haut Commissionnaire des Nations Unies pour les Droits de l´Homme, le Secrétariat Général de l´OEA et l´Union Européenne, puis a accordé l´intégration du Groupe Interdisciplinaire d´Experts Indépendants pour qu´il participe et soutienne les enquêtes débutés par l´État, alors que pendant ce temps les groupes favorables au coup d´État renforçaient leurs  actions violentes.

peo/jf/lla

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