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Argentine: encore une manifestation qui se termine dans la répression et la violence

Buenos Aires, 23 août (Prensa Latina) Une nouvelle manifestation, menée par les travailleurs du Chantier Naval Rio Santiago, a eu lieu mardi à La Plata devant le siège du Gouvernement de la province argentine de Buenos Aires. Elle a donné lieu, une nouvelle fois, à des scènes de violence qui se sont terminées par des blessés et par l’arrestation de plusieurs manifestants.

Comme les vidéos et les photographies prises dans les environs du siège du Gouvernement provincial l’attestent, lorsque le ton de la manifestation est monté, les pierres ont commencé à voler, d’un côté, et de l’autre, la police de Buenos Aires a riposté par des tirs de balles en caoutchouc, des jets d’eau et des gaz lacrymogènes.

Selon des témoins, la situation s’est détériorée quand les travailleurs ont essayé de forcer leur passage pour entrer dans le bâtiment du Gouvernement et que les forces de police se sont fermement interposées.

Les employés, opposés à la disparition du chantier naval Rio Santiago, sont sortis au milieu de l’après-midi pour protester contre le plan de redressement économique de l’Exécutif qui prévoit la fermeture de cette entreprise d’état stratégique.

Pierres, balles de caoutchouc et gaz lacrymogène: les images se sont répandues comme une traînée de poudre sur les chaînes de télévision et sur internet montrant les affrontements qui se déroulaient à La Plata où les ouvriers du chantier naval se heurtent depuis un certain temps au Gouvernement local.

Dans des déclarations reprises par plusieurs médias, le secrétaire général de l’Association des Travailleurs de l’État de la localité de Ensenada, Francisco Banegas, a justifié la mobilisation des ouvriers  et il a souligné les propos fantaisistes de la gouverneur, Maria Eugenia Vidal, selon qui l’entreprise était déficitaire depuis 25 ans.

Plusieurs voix politiques se sont fait entendre pour reprocher aux autorités leur manière d’agir, parmi lesquelles celles des députés du Front pour la Victoire qui a rejeté ce plan et a manifesté sa solidarité avec les travailleurs du Chantier Naval lesquels ont été « réprimés pour la seule raison qu’ils réclamaient la stabilité d’emploi », peut-on lire sur le site Twitter de ce parti.

Les travailleurs demandent que leur outil de travail et la souveraineté nationale soient garantis. Le gouvernement ordonne qu’on les réprime, ce qui est fait férocement. Voila sa réponse et voilà le résultat, a déclaré Monica Macha, députée de la province de Buenos Aires pour la formation Unité Citoyenne.

peo/mv/may

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