Belgrade,
En commentant les déclarations du chef de Gouvernement de l´administration kosovare, selon lesquelles toute action qui suppose de revoir les limites géographiques de cette province peut conduire à une éventuelle guerre, il a exhorté l´UE de le freiner dans ses provocations.
Il a ensuite ajouté que « ces menaces d´Haradinaj sont la meilleure démonstration des raisons pour lesquelles le Kosovo – qui a déclaré son indépendance unilatérale en 2008 – ne peut avoir d´armée », tout en insistant sur la nécessité d´une ferme et clair démarcation entre la Serbie et la dénommée Grande Albanie (éventuelle union des territoires de population albanaise).
En référence aux supposés crimes de guerre du dirigeant albanokosovar au cours des années 1998 et 1999, pour lesquels la justice serbe le poursuit, Vulin a estimé que les terroristes qui ne sont pas punis rêvent de répéter leurs abus d´en-temps et de se cacher une nouvelle fois derrière les grandes puissances occidentales pour échapper à leurs peines.
« La Serbie ne rentrera pas en guerre, elle ne provoquera pas d´affrontements, mais elle défendra ses intérêts et son peuple », a-t-il précisé.
Le titulaire a appelé l´UE à mettre fin aux provocations d´Haradinaj et à stopper la confrontation et la déstabilisation dans les Balkans, et ce dans ses propres intérêts.
Lors de déclarations à la télévision publique kosovare RTK2, le premier ministre de ce territoire a fait part du fait que personne n´a le droit de négocier au sujet des frontière de la province rebelle, puis a fait remarqué que celui qui souhaiterai le faire doit savoir qu´il est en train de débuter une nouvelle guerre.
Il a ensuite indiqué qu´un éventuel mouvement de tanks serbes proche des limites géographiques (du Kosovo) se retrouverait nez à nez avec les albanokosovars, dans l´exercice de leur droit à l´auto-défense, puis il a estimé que l´Organisation du Traité de l´Atlantique Nord (OTAN), dont les forces sont déployées dans cette province, devrait répondre et aider.
peo/tgj/rmh