Berlin,
D’après cette association, le nombre total d’enfants dans la misère dépasse les estimations officielles pour qui seulement 1,4 millions des jeunes vivent dans des conditions économiques défavorables.
Les calculs de la DKSB ont appliqué les critères de pauvreté qui sont utilisés pour un pays riche et qui tiennent compte des différences propres à l’une des nations les plus industrialisées de la planète.
Heinz Hilgers, le président de DKSB estime que le gouvernement fédéral n’a pas fait suffisamment pour combattre la pauvreté infantile et, de plus, « la manière qu’il a d’élaborer les statistiques ne coïncide pas toujours avec la réalité ».
Beaucoup de familles, assure-t-il, « disparaissent des calculs au cours des processus de comptabilité bureaucratique et sont ensuite dans l’incapacité de recevoir de l’aide ».
Pour les cas de pauvreté extrême, l’Etat accorde une prestation supérieure à la moyenne nationale (Hartz IV); cependant, seulement 50 pour cent des ayant droit parviennent à compléter les démarches administratives en vigueur, signale le rapport.
C’est ainsi, fait remarquer l’Association, que 850 mille mineurs de moins de 18 ans ne reçoivent plus la contribution Hartz IV, alors que 190 mille autres, dont les parents sont au chômage, ne reçoivent absolument aucune aide.
Les données recueillies par la DKSB font état de trois millions d’enfants recevant des aides sociales en Allemagne et qui vivent à la limite du seuil de la pauvreté.
peo/mgt/mjm