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Damas, 4 septembre (Prensa Latina) La perspicacité, cette faculté humaine de se rendre compte des choses, conduit à corroborer le fait que les États-Unis et leurs alliés occidentaux et de la région sont les réels coupables de l´escalade des tensions contre la Syrie.
Le siège militaire, accompagné d´une désinformation médiatique peu souvent vue compte tenu de son ampleur, est au moins activé depuis les sept bases étasuniennes situées en Turquie, à Oman, au Koweït, en Arabie-Saoudite, au Bahreïn, au Qatar et aux Émirats Arabes Unis.
Mais il y a plus, depuis l´île grecque de Crète et la Jordanie, les commandos d´opérations – apparemment sans compter sur la logistique de l´Organisation du Traité de l´Atlantique Nord (OTAN) – sont prêts à agir.
À ce sujet, la coordination pour une attaque imminente, démentie depuis Washington pour le moment, est à la charge du Commando Central Avancé en Jordanie et implique, avec une prépondérance de décisions étasuniennes, plus de 40 nations.
Le groupe de combat des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni est au sein de cette opération. Il dispose d´avions stratégiques et tactiques déployés en Jordanie, au Koweït et en Crète, puis compte près de 70 porteurs de missiles de croisière, deux destructeurs étasuniens Ross et Carney avec chacun 28 missiles Tomawak à bord.
Ces données ont été exposées avec clarté par la porte-parole de la Chancellerie russe, Maria Zajarova.
Elle a ajouté que « la situation actuelle sous-entend que l´Occident n´est pas satisfait par la ligne tracée et prévue par la résolution 2254 du Conseil de Sécurité au sujet du dialogue et de l´accord quant au confit en Syrie, et tente maintenant de changer le cours des événements en fonction des plans de Washington et ses alliés ».
Depuis Moscou, tout comme depuis Damas, les plaintes à ce sujet sont insistantes, actualisées par des sources de renseignement, des collaborateurs anonymes sur les réseaux sociaux et les multiples démarches diplomatiques afin d´éviter que de fait, cette « guerre Froide » puisse se transformer en « Brûlante » aux conséquences imprévisibles.
Les prétextes utilisés par l´Occident sont à nouveau ceux de la préparation d´une attaque chimique dans une zone de la province syrienne d´Idleb, puis l´Armée de ce pays sera ensuite accusée de cette prétendue action.
Les puissants médias de communication occidentaux et de la région, en particulier, déforment la situation, présente le Gouvernement syrien tel Satan, et tentent de « sauver » d´une manière ou d´une autre les groupes terroristes dirigés par l´ancien Front Al Nusra en Idleb, l´unique « bastion organisé » qui se maintient dans cette nation du Levant.
Il n´y a pas de hasard, cette escalade des tensions a lieu alors que l´Armée syrienne, et ses alliés légalement présents dans le pays, acculent les extrémistes et tentent d´ouvrir un chemin où l´obscurité de l´horreur et la frayeur soit remplacée par les lumières de l´espoir et de la paix.
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