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La Russie considère inadmissibles les accusations du Royaume-Uni

Moscou, 20 septembre (Prensa Latina) Le Gouvernement russe a répété que les accusations à son encontre au sujet de l’affaire dite Skripal sont dénuées de fondement. Il considère inadmissible l’intention du Royaume-Uni d’en rendre responsable le président Vladimir Putin et d’autres hauts fonctionnaires russes.

Ce mercredi, la première ministre britannique, Theresa May, a informé la presse que deux membres du Département Central de Renseignements de Russie, connu sous l’acronyme GRU, ont été impliqués dans l’attaque contre l’ancien agent russe Serguéi Skripal et sa fille dans la ville de Salisbury, mais aucune preuve n’a été fournie pour soutenir cette accusation.

Le Procureur Général et la police du Royaume-Uni ont publié les photos de ces deux personnes en donnant leurs noms, Alexander Petrov et Ruslan Boshiyov. Un ordre d’arrestation international a été lancé contre eux.

Le secrétaire d’État britannique chargé de la Sécurité, s’est déchainé contre Putin qu’il considère responsable de ces faits en ultime instance, puis a précisé que d’autres personnes haut placées sont également impliquées.

Dans ses déclarations à la presse, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré que son pays n’est absolument pas mêlé à cette prétendue attaque, à quelque niveau que ce soit, puis il a condamné ces accusations inadmissibles contre son Gouvernement.

“Nous avons indiqué à maintes reprise que la Russie n’a rien à voir avec ce qu’il s’est passé à Salisbury. Ni nos dirigeants, ni nos personnages officiels, quelque soit leur rang, ne sont impliqués dans ces événements”, a-t-il affirmé.

Le 4 mars dernier, Skripal et sa fille ont été découverts inconscients dans un parc de cette localité britannique et, immédiatement, Londres a accusé Moscou d’avoir organisé une attaque chimique, sans fournir l’ombre d’une preuve pour étayer ses accusations.

En fait, l’administration de Theresa May a utilisé cette affaire pour appeler à un embargo diplomatique contre la Russie, et cet appel a été suivi par une vingtaine de pays qui ont expulsé des dizaines de fonctionnaires russes.

Un mois plus tard, le 4 mai, un couple de britanniques, connus pour leur addiction aux drogues, ont été hospitalisés à Amesbury, à 13 kilomètres de Salisbury. Ils présentaient des symptômes qui, d’après Londres, sont caractéristiques de l’emploi d’un neuro-paralysant codifié en Occident sous le nom de Novichok.

La Russie a exigé que le Royaume-Uni explique comment les autorités britanniques ont pu déterminer aussi rapidement le type de substance employée afin de pouvoir appliquer, dans ces deux cas, l’antidote respectif. Le pays eurasiatique se demande si ces événements et rapides réactions ne sont pas liés à la proximité du laboratoire militaire de Port Down, où sont élaborées des armes chimiques.

peo/mgt/gas

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