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« Un sujet aussi important que celui-ci ne devrait pas être politisé, tout comme ne devrait pas être entravé le retour des réfugiés et déplacés vers leur pays d´origine », a-t-il indiqué.
« Mais plusieurs membres du Conseil de Sécurité de l´ONU conditionnent l´aide humanitaire et la reconstruction des lieux libérés de la menace terroriste », a-t-il dénoncé.
L´ambassadeur russe a souligné le fait que « le rapport présenté hier à ce Conseil ne fait nullement allusion à l´accès de personnels humanitaires à des zones non contrôlées par le Gouvernement de Damas, ni à ce qu´il se passe dans les lieux sous la domination illégale de la coalition dirigée par les États-Unis, ce qui empêche l´apport d´aide ».
« Tant que cette optique sélective persiste, aucune avancée ne pourra être réalisée quant à l´apport d´assistance humanitaire dans de nombreux lieux », a-t-il exprimé en demandant d´éviter les deux poids, deux mesures.
Puis Nebenzia a fait remarqué qu´avant-hier, « à Sochi, un fait historique a eu lieu lors de la réunion du président russe, Vladimir Putin, et du mandataire turc, Recep Tayyip Erdogan, lesquels se sont mis d´accord pour la création d´une zone démilitarisée à Idleb ».
« La Russie, avec les autres garants du processus d´Astana (l´Iran et la Turquie), continuera de s´efforcer pour améliorer la situation à Idleb et poursuivra ses travaux destinés à trouver une solution politique », a-t-il ajouté.
« Le format d´Astana est un mécanisme effectif et utile, la situation obtenue sur le terrain a assis les bases pour un processus politique significatif », a-t-il considéré.
Il a également fait part des actions qui continuent dans le but de mettre en place un Comité Constitutionnel avec des représentants des autorités syriennes, de l´opposition et de membres de la société civile.
« Pour sa part la Syrie continuera de lutter contre le terrorisme et ce n´est pas la peine d´utiliser le Conseil de Sécurité et d´autres organismes pour exercer des pressions sur les garants d´Astana; ce alors que le processus devrait être facilité et que ces manœuvres qui entravent l´alternative politique devraient être laissées de côté », a-t-il conclu.
Dans le même temps, la représentation de la Bolivie devant le Conseil de Sécurité a mis l´accent sur le fait que, ces derniers temps, l´armée syrienne a réussi à réduire la présence terroriste dans la nation du Levant.
Elle a également fait part de la nécessité d´aide humanitaire pour près de 2,1 millions de personnes à Idleb, territoire sur lequel il reste encore de nombreux membres de groupes armés non alliés à l´État et de groupes terroristes.
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