Bogotá, 20 septembre (Prensa Latina) Le président de la Colombie, Ivan Duque, a assuré hier qu´il n´a pas une posture belliciste face au Venezuela, même s´il s´est prononcé en faveur de « pressions diplomatiques multilatérales » face à ce qu´il a qualifié de « crise humanitaire » dans le pays voisin.
Les déclarations du mandataire ont eu lieu avant son entrée au Capitole National, où son gouvernement a présenté un projet de mesures contre la corruption.
Le chef d´État a insisté pour appeler à des mesures de caractère diplomatique et d´ordre multilatéral face au gouvernement de Nicolas Maduro, dont la légitimité est méconnue par Bogotá et d´autres pays de l´hémisphère qui sont membres du dénommé Groupe de Lima.
L´assertion de Duque a contrasté avec les déclarations de l´ambassadeur colombien à Washington, Francisco Santos, pour qui toutes les options doivent être envisagées face au Venezuela.
« Nous pensons et, laissez-moi être bien clair là-dessus, que toutes les options doivent être considérées », a déclaré le diplomate mardi dernier.
Santos s´est ainsi exprimé lors d´un événement organisé par le Centre pour les Études Internationales et Stratégiques (CSIS, pour ses initiales en anglais), sortie qui a été sa première apparition publique aux États-Unis après avoir été accrédité en tant qu´ambassadeur de son pays sur place.
Alors que la Colombie accuse Caracas de provoquer une crise de caractère humanitaire et migratoire dans la région, le gouvernement vénézuélien soutient que cet exode est le résultat des campagnes de déstabilisation de la droite hémisphérique, encouragée par Washington.
Le Venezuela insiste sur le fait que l´agenda médiatique international a manipulé le phénomène migratoire et l´utilise comme instrument pour attaquer la Révolution Bolivarienne et la délégitimer institutionnellement.
peo/mv/tpa
