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Le président cubain avertit l’ONU des menaces qui pèsent sur la paix

Nation Unies, 1er octobre (Prensa Latina) La paix internationale reste menacée par la philosophie de la domination, a mis en garde le président Cubain, Diaz-Canel, au Sommet de la Paix Nelson Mandela, une réunion de haut niveau de l’Assemblée Générale de l’ONU.

Dans son intervention au siège de cette organisation multilatérale, le mandataire Cubain a déclaré qu’il restait encore beaucoup à conquérir pour que les rêves de celui qui fut d’abord un grand combattant contre l’apartheid, puis dirigeant de l’Afrique du Sud, deviennent réalité.

Il a expliqué que pour parvenir  à un monde où la paix et les solutions pacifiques dominent, il est urgent d’éradiquer les racines profondes qui sont à l’origine de ces conflits.

Il ne peut exister de développement s’il n’y a pas de paix et de stabilité, et il ne peut pas non plus y avoir de paix et de stabilité sans développement, a affirmé le chef de l’État pour qui l’unique tribut digne de la mémoire de Mandela est de promouvoir le développement des nations défavorisées.

Des actes, pas des paroles; de la coopération, pas de l’intervention; de la solidarité, pas du pillage a exigé le président cubain en rappelant les liens puissants qui unissent son pays à l’Afrique.

Voilà plus de 50 ans que la collaboration avec les peuples d’Afrique est une priorité pour la politique extérieure de la Révolution cubaine, a affirmé le président.

D’après lui, les annonces récentes de nouvelles dépenses militaires sont un indice alarmant que le monde est en train de se lancer dans une nouvelle course aux armements, au détriment des grands efforts qui sont nécessaires pour construire la paix.

Notre tribut à Mandela ne doit pas s’adresser uniquement au premier président noir d’Afrique du Sud, ni au seul Prix Nobel de la Paix, a-t-il,ajouté.

Nous ne devons jamais oublier le rebelle qu’il devint quand tous les moyens pacifiques de lutter contre l’injustice lui furent barrés et qu’il fut obligé de lutter, ni le prisonnier politique, ni le défenseur des droits de l’homme et des droits de son peuple, ni l’homme qui, par son courage, changea le cours de l’histoire.

Durant les années sombres de l’apartheid et bien après, il fut condamné à vie à cause de son combat pour la justice et l’égalité, a affirmé le dirigeant cubain en rendant hommage au peuple sud-africain pour sa lutte contre ce régime de ségrégation.

Nous faisons nôtres les paroles de Nelson Mandela quand il disait: « Nous aussi, nous voulons être les maîtres de notre propre destin », a encore ajouté Miguel Diaz-Canel avant d’appeler à honorer « réellement, pleinement, l’inoubliable Mandela » que le dirigeant de la Révolution cubaine, Fidel Castro, qualifiait d’Apôtre de la Paix.

Cette rencontre, la première à laquelle le nouveau président cubain ait participé  à l’ONU, est dédiée au centenaire de la naissance de Mandela, qui maintint toujours d’étroites relations avec notre île.

Une année après sa libération des prisons du régime raciste de l’apartheid, l’ancien président sud-africain visita Cuba au mois de juillet 1991 et fut reçu par Fidel Castro.

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