Nations Unies, 1er octobre (Prensa Latina) Le secrétaire adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, Mark Lowcock, a affirmé que le Yémen est entrain de perdre la bataille contre la famine et que la situation empire depuis plusieurs semaines.
La crise que vit le Yémen est la pire du monde: plus de 22 millions d’habitants – c’est-à-dire 65 pour cent de sa population- a besoin de protection, mais le conflit continue son escalade de manière alarmante, a déclaré Lowcock au Conseil de Sécurité.
Des millions de personnes ignorent où elles pourront trouver leur prochain repas tant le pays se trouve isolé par la recrudescence de l’épidémie de choléra, a-t-il expliqué.
Il a également fourni des détails sur la grave détérioration de la situation économique, la dépréciation de 30 pour cent du riyal yéménite et l’augmentation des prix du carburant et des transports.
Pratiquement toute la nourriture consommée au Yémen est d’importation, mais Hodeida, l’un de ses ports principaux, est au milieu d’une zone de conflit actif et se trouve complètement paralysé, a précisé le représentant de l’ONU.
Il a donc réitéré son appel à protéger la population civile et a dénoncé le fait que celle-ci est souvent utilisée comme bouclier humain.
Malgré tous les efforts pour que les diverses parties du conflit renouent dialogue, les affrontements se sont multipliés dans de nombreuses régions et l’on peut dire qu’aujourd’hui que le Yémen connaît l’une des plus longues crises humanitaires au monde en raison, particulièrement, du conflit opposant les troupes gouvernementales aux membres du groupe hutiAnsar Allah.
Et cette crise a empiré en 2015 après le commencement des bombardements de la coalition menée par l’Arabie Saoudite à l´encontre des insurgés.
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