Santiago
Dans son intervention lors de la huitième édition du conclave de l’ « Amérique Indienne, Latine et des Caraïbes” qui s’est tenue à Santiago du Chili, Solórzano a déclaré que l’accent était maintenant mis sur les activités les plus affectées: les PME, les Services et certaines activités productives et commerciales.
Le dialogue avec les secteurs de la production et du commerce n’a jamais été interrompu. Le système d’alliances et de consensus avec les acteurs économiques continue à fonctionner; il reste l’outil et le principe essentiel du développement économique et social, a-t-il précisé.
De même, assure-t-il, les structures de production et d’exportation demeurent intactes et opérationnelles. Entre les mois de janvier et d’août 2018, les exportations totales de biens au niveau national ont augmenté de 1,7 pour cent par rapport à la même période l’année dernière, et ce, en dépit des conséquences dues aux actes de violences qui se sont produits entre avril et juin de cette année. Sans oublier la baisse des prix internationaux de certains produits agricoles d’exportation traditionnels, rappelle le ministre.
Solòrzano admet que « le Nicaragua ne s’attendait pas au complot qui a tenté de renverser les institutions du pays et qui a causé tant de violence, de destruction, de souffrance et de morts parmi notre peuple”.
“Notre gouvernement pratique le dialogue et la négociation, par principe, non comme instrument pour faire intervenir les puissances étrangères dans des affaires intérieures que les nicaraguayens doivent résoudre eux-mêmes”, a-t-il conclu.
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