Bogotá,
Dans un communiqué diffusé par le biais de leur site internet Voces, la direction de la guérilla colombienne a signalé qu´une nouvelle trêve bilatérale aurait des répercutions nationales positives, surtout dans les régions les plus touchées par la guerre.
La force insurgée a indiqué que le gouvernement colombien a intensifié les opérations militaires dans les zones où l´ELN est présente, alors qu´il maintient une rhétorique exigeant aux guérilléros de mettre fin à leurs actions.
« Le futur de la Colombie ne peut pas être la guerre, aujourd´hui plus que jamais le dialogue s´impose. Il faut sortir la violence de la politique pour obtenir une paix qui aborde l´élimination des causes qui sont à l´origine du conflit », a estimé le Commandement Central de l´ELN.
Les membres de l´ELN expliquent que leurs actions militaires sont une réponse obligée face à l´offensive gouvernementale. « Duque ne reprend pas les conversations de paix. Il quitte la table de négociation et ne nomme personne pour poursuivre le travail », souligne la guérilla.
Le gouvernement de l´ex-président Juan Manuel Santos et l´ELN avaient débuté les dialogues de paix en février 2017 à Quito, en Équateur.
Entre le 1er octobre 2017 et le 1er janvier de cette année, un cessez-le-feu bilatéral accordé entre l´administration de Santos et l´ELN avait été en vigueur, fait reconnu par l´ONU comme un pas important pour la future construction de la paix.
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