Damas,
« La Syrie appelle de nouveau le Conseil de Sécurité de l´ONU à assumer sa responsabilité en faveur de la paix et la sécurité dans le monde, et à mener à bien une enquête internationale sur ces crimes, à les condamner et prendre des mesures urgentes pour y mettre fin et empêcher qu´ils se reproduisent », précise un communiqué à ce sujet.
La déclaration souligne que l´usage de phosphore sur son territoire, interdit par les lois internationales, est quelque part devenu « habituel » dans le cadre de ces attaques, surtout dans le nord du pays.
L´agence d´information Sana, tout comme la chaîne de télévision Al Ikhbariya, ont diffusé la déclaration de la chancellerie et ont signalé que les bombardements avaient eu lieu contre des zones peuplées de civils dans cette localité à l´Est du fleuve Euphrate, dans le nord de cette nation.
D´autre part, le ministre russe des Affaires Étrangères, Serguei Lavrov, a dénoncé le week-end dernier les tentatives des États-Unis de créer une enclave indépendante du côté oriental de ce même fleuve Euphrate, et d´entraver ainsi la paix en Syrie.
Lavrov a rejeté les affirmations selon lesquelles la province d´Idleb est l´unique région problématique qu´il reste sur le territoire de ce pays du Levant.
« Dans la partie orientale du fleuve Euphrate il y a de nombreux espaces où des choses totalement inacceptables ont lieu », a dénoncé le chef de la diplomatie russe.
« Washington cherche à créer dans cette zone, particulièrement par le biais de ses alliés, comme c´est le cas des kurdes, une espèce d´État au sein duquel ses protégés possèdent toutes les conditions de vie nécessaires », a-t-il déclaré.
« Ils forment des organes alternatifs de pouvoir dans ces régions, et des conditions pour le retour, ou selon le cas la séparation, des réfugiés », a-t-il commenté.
« Cependant, dans les zones contrôlées par l´armée syrienne, ni les États-Unis, ni la France, ou d´autres nations occidentales, ne participent aux travaux de reconstruction de la nation du Levant, et elles ne créent pas non plus de conditions favorables au retour des déplacés », a-t-il affirmé.
Puis le diplomate a souligné le fait que « l´absence de ces pays dans la récupération de la Syrie s´explique en Occident par le prétendu manque d´un processus politique crédible, alors même que cette condition ne semble pas être nécessaire dans le plan développé par Washington à l´Est de l´Euphrate ».
« Les États-Unis tentent de former une autonomie qui signifierait la division de la Syrie, et cela dans le cadre d´une manœuvre destinée à maintenir instable la situation dans ce pays », a-t-il conclu.
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