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L´Iran dénonce les violations de résolutions de l´ONU par les États-Unis

Téhéran, 17 octobre (Prensa Latina) Les médias locaux rapportent que l´Iran a réitéré ses plaintes contre les États-Unis pour violation de résolutions de l´ONU et ses tentatives de sanctionner des pays qui eux les respectent.

L´ambassadeur adjoint iranien devant l´ONU, Eshaq Al Habib, a fait part à l´organisme mondial de la nécessité de ne peut rester silencieux face aux mesures coercitives et unilatérales nord-américaines.

En intervenant lors de la séance plénière de la Commission de Désarmement et de Sécurité Internationale de l´entité multilatérale, le diplomate perse a qualifié d´ « illégal » le retrait de Washington de l´accord nucléaire signé en 2015, action par laquelle cette nation « viole la résolution 2231 du Conseil de Sécurité de l´ONU ».

Les États-Unis ont abandonné le pacte nucléaire, signé il y a trois ans par Téhéran et le groupe 5+1 (États-Unis, Royaume-Uni, France, Chine Russie et l´Allemagne), puis a de nouveau imposé une série de sanctions contre la nation perse.

 Dans le cadre de ce boycott, le gouvernement nord-américain ne cesse de menacer d´autres pays s´ils maintiennent des liens commerciaux avec l´Iran, une violation de ce qui est stipulé dans l´accord nucléaire.

Le diplomate iranien a déploré le fait que les États-Unis, ayant un droit permanent de véto au Conseil de Sécurité, continuent d´exercer des pressions pour que d´autres États violent une résolution de la plus haute autorité de l´ONU.

« C´est la première fois dans l´histoire que des pays sont menacés pour respecter les normes de l´organisme international », a souligné Al Habib.

Un autre thème abordé par le représentant iranien concernait le danger des bombes atomiques pour l´humanité, raison pour laquelle il a critiqué le gouvernement nord-américain et l´a accusé de ne pas respecter le Traité de Non-prolifération.

« Le plus révélateur dans ce cas précis, c´est la défense nord-américaine d´Israël, l´unique pays possédant cet armement au Moyen-Orient », a-t-il expliqué avant d´ajouter que « son parrain, les États-Unis, empêche que l´on lui oblige des inspections pour vérifier la nature de son programme nucléaire ».

peo/tgj/arc

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