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La mise en vigueur de la zone démilitarisée dans la province d’Idleb est reportée

Damas, 18 octobre (Prensa Latina) La mise en vigueur de la zone démilitarisée dans la province d’Idleb, sera reportée au début de novembre de cette année, ont aujourd’hui confirmé la presse syriennes et des sources militaires.

La nouvelle a été annoncée par des représentants de la milice Liwa Al Quds, alliée du Gouvernement syrien. Selon la même source, ce report aurait été demandé par la Turquie qui est l’un des deux pays garants de l’accord, le second étant la Russie.

D’après ces informations, Ankara ne peut garantir l’application de l’accord en toute sécurité, même si les extrémistes acceptent de retirer leur armement lourd.

La zone, de 15 à 20 kilomètres, est en ce moment contrôlée par les troupes turques et la police militaire russe. Elle aurait dû être déclarée zone démilitarisée et commencer à fonctionner comme telle à partir du 15 octobre mais, au lieu de s’en aller, les extrémistes en ont profité pour fortifier leurs positions et n’ont pas déposé les armes.

Cet accord, signé dans la station balnéaire de Sochi, était partiellement entrée en vigueur bien que les terroristes n’aient pas tenu leur promesse de se retirer, raison pour laquelle la Syrie demande des explications à Ankara.

D’autre part, la « Junte pour Sauver le Levant », alias Al Nusra, a mené une attaque contre un village se trouvant en plein milieu de la zone concernée, au sud de la province d’Idleb, au cours de laquelle une personne a été tuée et des douzaines ont été enlevées par les terroristes.

Ces extrémistes, à bord d’une trentaine de véhicules, ont fait irruption dans le village d’Ain Laruz, dans la zone de Yabal Zawia, et ont commencé à tirer sans discernement sur la population.

La « Junte pour Sauver le Levant » est le groupe majoritaire dans la province d’Idleb.  Dans de récentes déclarations, il a fait savoir qu’il n’accepterait aucune négociation et il a même appelé à s’en prendre aux troupes russes déployées dans la région.

Pendant ce temps, le site internet Al Masdar a indiqué que des unités de l’Armée syrienne, ainsi que des milices alliées, continuent à occuper leurs positions initiales et restent en état d’alerte sur un front d’une centaine de kilomètres au sud de la province d’Idleb.

La presse et les médias ont également fait savoir que la coalition menée par les États-Unis a bombardé des positions tenues par les forces kurdes, au nord-ouest de cette même province, faisant six morts et au moins 15 blessés.

Selon des informations provenant de Damas, ce type d’action, est préjudiciable à la lutte menée contre l’État Islamique (Daesh, en arabe), dont les groupes de combat s trouvent éparpillés dans la zone en question et qui agissent sous la protection de la coalition menée par les États-Unis.

peo/tgj/pgh

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