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L´Équateur rejette des informations diffusées sur le cas d´Assange, mais admet un nouveau protocole

Quito, 18 octobre (Prensa Latina) L´Équateur a rejeté des informations diffusées au sujet de pressions, liées à la situation de Julian Assange, prétendument exercées par des fonctionnaires de l´ONU sur le Gouvernement, mais a accepté le fait qu´un nouveau Protocol Spécial sera appliqué pour maintenir sa condition de réfugié politique.

« Le Ministère des Relations Extérieures et de la Mobilité Humaine de l´Équateur rejette avec indignation ces versions et souligne que le Président de la République n´a même pas abordé le thème de réfugié politique de monsieur Assange avec le Haut-commissaire pour les Réfugiés (Acnur), Filippo Grandi, ou avec le Rapporteur Spécial pour la Liberté d´Expression des Nations Unies, David Kaye », est-il indiqué dans un communiqué officiel.

Selon le texte, les fausses informations tentaient de soutenir le fait que les hauts fonctionnaires de l´ONU ont fait pression sur l´Équateur pour que soit prise la décision d´émettre un Protocol Spécial avec des régulations quant aux conditions minimums de séjour du réfugié politique au siège diplomatique de ce pays à Londres.

La chancellerie explique dans le document que les représentants de l´Acnur et de l´ONU en Équateur, qui ont participé à des réunions sur place, ont corroboré lors de déclarations à des médias que le sujet n´avait été traité dans aucune des rencontres.

Il est également ajouté que, selon des précisions apportées par Filippo Grandi, le fondateur de WikiLeaks, site qui diffuse des milliers de documents classés de plusieurs pays, principalement des États-Unis, n´est pas un réfugié au sens stricte du terme, mais une personne ayant obtenu l´asile politique qui se trouve réfugié dans une mission diplomatique et que du coup le sujet se trouve en dehors de la juridiction de son organisation.

Après avoir insisté sur le fait que les informations diffusées sur certains sites internet tentaient, « sans vergogne », de signaler une pression prétendument exercée sur le gouvernement national, la chancellerie a conclu: « rien de plus éloigné de la vérité: l´Équateur est un pays souverain qui prend ses décisions de politique extérieure avec autonomie et en ne regardant que la défense de ses intérêts nationaux, en strict respect du droit international ».

Le communiqué officiel a été émis en réponse à des informations publiées par plusieurs sites et qui mentionnent un Protocol Spécial, de 10 pages, contenant des indications sur le paiement de l´alimentation, la blanchisserie, les soins médicaux (qui seront également strictement contrôlés), le régime de visites et l´usage des communications, qui devraient être respecté par Assange pour maintenir sa condition de réfugié politique.

Selon ces informations, les autorités locales auraient pu recevoir des pressions lors des récentes visites des fonctionnaires de l´Organisation des Nations Unies.

Par ailleurs, des sources du Ministère des Relations Extérieures et de la Mobilité Humaine ont confirmé qu´un Protocol a été émis et que l´équipe d´Assange est en attente de sa traduction en anglais.

Dans le même temps des sources font part d´une possible plainte contre la chancellerie, en particulier contre le ministre des Relations Extérieures, Jose Valencia, de la part de Baltazar Garzon, avocat d´Assange, pour avoir délivré des informations considérées secrètes sur l´affaire, et qui selon la défense pourraient nuire à ses droits.

peo/mgt/scm

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