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L’opposition hondurienne condamne l’attitude de Washington envers les marcheurs qui se dirigent vers les États-Unis

Tegucigalpa, 22 octobre (Prensa Latina). Le Parti Liberté et Refondation (Libre), dirigé par l’ancien président du Honduras victime d´un coup d´État en 2009, Manuel Celaya, a aujourd’hui condamné l’attitude de Washington envers le cortège de milliers de marcheurs qui se dirigent vers la frontière sud des États-Unis.

“Alors que les États-Unis sont à l’origine des coups d’État en Amérique Latine et imposent des conditions économiques draconiennes et des dictatures criminelles dans nos pays, il est inacceptable que, maintenant, en plus, ils maltraitent et rejettent des gens qui fuient la mort et les sévices d’un système d’exploitation grossier et inhumain”, déclare Libre dans un communiqué de presse.

Ce qui rend la situation plus grave encore, c’est que les principaux instruments de répression et de persécution contre le peuple et les émigrants, ce sont des Forces Armées financées, justement, par Washington.

Dans le même communiqué, Libre condamne “les déclarations insolentes” du Secrétaire d’État Mike Pompeo, relayées par l’attaché commerciale des États-Unis au Honduras, Heide Fulton, qui “mentent d’une manière effrontée lorsqu’ils rendent l’opposition hondurienne responsable de la grave crise humanitaire que vivent les émigrants”.

Selon Libre, le gouvernement nord-américain utilise cette tragédie pour sa propagande électorale en faveur du parti Républicain.

Le texte affirme que Pompeo, en tant qu’ancien directeur de la “néfaste CIA, connait bien la complicité de l’ancienne Secrétaire d’État Hilary Clinton et du Commandement Sud de l’Armée des États-Unis avec le coup d’État militaire au Honduras, en 2009, “un acte violent qui a détruit le pays et l’a enfoncé dans la misère”.

Le parti de Celaya rappelle que “le véritable responsable de la tragique réalité qui force des milliers de compatriotes désespérés à fuir à l’étranger pour y chercher emploi, protection et refuge”, c’est le gouvernement hondurien lui-même en relation avec les paramilitaires colombiens et les escadrons de la mort qui sillonnent le pays.

“Ce sont les gens au pouvoir qui, avec l’aide de Donald Trump, se sont rendus complices de la monstrueuse fraude électorale de novembre 2017, au Honduras. Ils sont à l’origine de la violente répression contre les manifestants, dont un grand nombre a été assassiné et dont d’autres sont encore en prison”, dénonce le communiqué.

Ce long cortège d’émigrants d’Amérique Centrale, en grande partie originaires du Honduras, traverse à pied le Mexique. Son but, malgré toutes les menaces de Washington, reste la frontière sud des États-Unis.

Washington considère que l’arrivée de ces marcheurs sur le territoire nord-américain est une violation de sa souveraineté nationale et a déjà mis en garde le Guatemala, le Honduras et le Salvador qu’ils perdraient toute aide financière si les marcheurs tentaient de traverser la frontière.

peo/tgj/lla

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