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La France répond à l’ONU quant à l’interdiction du voile intégral sur son territoire

Paris, 24 octobre (Prensa Latina) En réponse au jugement du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU qui considère la mesure comme très radicale, la France a hier défendu la légitimité de sa loi interdisant l’usage du voile intégral, ou niqab, dans les espaces publics.

Le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU a indiqué que « l’interdiction généralisée du niqab est une mesure très radicale », faisant ainsi référence à une plainte présentée en 2016 par deux femmes qui ont été sanctionnées pour cette raison.

Le Comité de l’ONU admet que  » les États ont le droit d’exiger des individus qu’ils découvrent leur visage dans des circonstances spécifiques et dans le cadre des contrôles d’identité ».

Cependant, ajoute le texte, « l’interdiction générale de caractère pénal que la France impose aux femmes portant en public le niqab porte atteinte de manière disproportionnée aux droits des plaignantes à manifester leur religion en toute liberté ».

À quoi le ministère français des Affaires  Étrangères a répondu en rappelant que  » la loi de 2010 interdit de dissimuler le visage dans les espaces publics dans la mesure où cette attitudes est jugée incompatible avec le principe de fraternité et les fondements minimaux d´une société démocratique ».

Le communiqué de la France met l’accent sur le fait que toute personne est libre de porter dans l’espace public un habillement destiné à exprimer ses convictions religieuses à la condition que son visage reste découvert.

Le ministère des Affaires Étrangères  rappelle également que le Conseil Constitutionnel français a validé cette loi qu’il juge conforme à la Constitution de la France.

Sans oublier que la Cour Européenne des Droits de l’Homme considère également  que cette loi est légitime et qu’elle ne porte aucune atteinte à la liberté de conscience ou de religion.

« La France tient donc à souligner l’entière légitimité d’une loi dont l’objectif est de garantir les conditions d’une vie collective nécessaires pour le plein exercice des droits civils et politiques », conclut le communiqué.

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