Quito,
C´est ce qu´a confirmé le chancelier de ce pays sud-américain, José Valencia, en signalant que le Ministère des Relations Extérieures et de la Mobilité Humaine a reçu la notification du recours légal déposé par la défense du fondateur de WikiLeaks.
« L´Équateur saura faire connaitre son point de vue et saura indiquer quelles sont les conditions. L´État équatorien respecte sa part des engagements », a indiqué le titulaire.
Selon ce qu´il a souligné, « l´exécutif répondra de manière adéquate, dans le strict respect du droit, puisqu´il compte sur tout un appui judiciaire et légal de l´affaire, étant donné que c´est un protocole adapté et conforme aux standards internationaux ainsi qu´à la loi équatorienne ».
L´action de protection en faveur du cyber-activiste, présentée vendredi dernier dans cette capitale, répond à la prétendue violation de ses droits et libertés fondamentales par les conditions requises du nouveau protocole.
Cependant, selon Valencia: « Nous pensons que l´État équatorien remplit sa part et nous allons continuer d´agir dans le cadre du droit international ».
Le nouveau Protocole Spécial, d´un total de dix pages, prévoit qu´Assange assume le paiement de son alimentation, sa blanchisserie et ses soins médicaux (strictement contrôlés), établit un régime de visites et d´usage des communications, puis précise que le tout doit être strictement respecté s´il désir maintenir son statut de réfugié politique.
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