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Un consortium germano-suisse composé de plus de 20 compagnies reconnues pour leur compétence dans le domaine ferroviaire ont inspecté la semaine dernière les régions de Bolivie concernées et ont conclu à la faisabilité du projet.
Le ministre des Affaires Publiques et de l’Habitation, Milton Claros, a aujourd’hui fait savoir que le Directeur des Transports Ferroviaires du Pérou, un représentant du gouvernement brésilien, et les ambassadeurs à La Paz de la Suisse et de l’Allemagne assisteraient à cette réunion afin de prendre les décisions nécessaires à la réalisation de ce projet.
Le ministre a rappelé qu’il faut encore construire 450 kilomètres de voie ferrée en territoire bolivien afin de réunir l’Océan Atlantique et l’Océan Pacifique en passant, d’est en ouest, par le Brésil, la Bolivie et le Pérou.
Il est prévu que la tête de ligne soit Puerto Santos (au Brésil), que la voie ferrée pénètre en Bolivie par Puerto Suarez, qu’elle traverse, plus à l’ouest, les municipalités de Santa Cruz, Montero et BuloBulo, pour déboucher au Pérou à la Borne Frontalière 4 avant de terminer sa course à Puerto de Llo, après un parcours de quelques trois mille 754 kilomètres.
Selon les estimations prévues, cette œuvre, considérée comme le Canal de Panama du XXIème siècle, demandera un investissement de 10 milliards de dollars et profitera à six pays sud-américains, notamment pour leur exportations envers l’Asie.
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