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À l´ONU, le monde confirme rejeter l´embargo des États-Unis contre Cuba

Nations Unies, 1er novembre (Prensa Latina) L´Assemblée Générale de l´ONU a aujourd´hui adopté, avec le soutien de 189 de ses membres, une nouvelle résolution qui réclame la fin de l´embargo économique, commercial et financier imposé par les États-Unis contre Cuba.

Les États-Unis et Israël sont les seuls à avoir voté contre la levée de l´embargo ; il n´y a eu aucune abstention et deux pays ne se sont pas présentés lors du vote : la Moldavie et l´Ukraine.

Pour la 27ème fois consécutive depuis 1992, la communauté internationale demande de manière catégorique, au sein du principal organe délibératif des Nations Unies, la levée de l´embargo appliqué par Washington à l´île durant plus d´un demi siècle.

Le vote de cette année a été marqué par les pressions des États-Unis destinées à discréditer Cuba, et ce en présentant huit projets d´amendements, qui ont seulement entravé puis prolongé le processus,.et qui n´ont d´ailleurs pas obtenu le soutien des pays membres de l´ONU.

Lors des sessions d´aujourd´hui et de la veille, des diplomates de divers pays, au nom d´organisations globales et régionales, ou de leur propre nation, ont plaidé pour la fin de l´embargo et ont critiqué son impact sur le développement socio-économique de l´île.

Ils ont également coïncidé sur le fait que l´embargo est une violation des droits de l´Homme de tout le peuple cubain, et qu´il nuit aux relations du pays caribéen avec le reste du monde.

Le chancelier cubain, Bruno Rodriguez, a dénoncé le fait que le Gouvernement des États-Unis manipule et politise vulgairement le souhait universel de garantir les Droits de l´Homme à toutes les personnes, tout comme les Objectifs de Développement Durable.

 Ils ont ainsi procédé en déposant des amendements à la résolution « Nécessité de mettre fin à l´embargo économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d´Amérique contre Cuba », a-t-il précisé.

Le chancelier a ensuite signalé que « Cuba est disposé à parler des sujets des Droits de l´Homme et du Développement Durable au sein de n´importe quel organisme, à n´importe quel moment et dans le cadre de tout thème pertinent à l´agenda ; tout comme mon pays encourage le dialogue et la coopération sur ces questions ».

« Mais le Gouvernement des États-Unis n´a pas la moindre autorité morale pour critiquer mon pays, ni quiconque, en matière de droits de l´Homme », a-t-il ajouté.

Cette année, la représentation du pays nord-américain a présenté huit amendements qui ont dû être soumis au vote de l´Assemblée Générale de l´ONU ; mais ils ont tous reçu le rejet de la majorité de la communauté internationale.

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